Ce que les pros du marketing doivent retenir de l’étude Ressac sur les plateformes sociales au Canada
Par La Rédaction
24 novembre 2022
Ressac a récemment dévoilé sa toute première étude canadienne mettant en lumière le comportement des utilisateurs sur les plateformes sociales ainsi que leur perception et leur réceptivité face aux influenceurs, au contenu de marque et à la publicité en ligne. Analyse des enseignements clés.
Conçue par ressac et propulsée par Léger, cette étude réalisée par et pour des professionnels du marketing apporte des pistes de réflexion permettant une planification performante et pertinente sur les plateformes sociales en 2023.
L’étude Canada Numérique de 2023 est divisée en 4 grands thèmes : le comportement des utilisateurs sur les plateformes sociales, leurs perceptions et réceptivité face aux influenceurs, le contenu de marque ainsi que la publicité en ligne.
Dans un monde en constante mutation et où les sources d’information sont souvent peu fiables, il était capital pour nous de déployer une étude actuelle, pertinente et surtout en mesure de faire une différence majeure dans l’élaboration d’une stratégie de marketing numérique qui se respecte », ajoute Pablo Stevenson, Président et Fondateur chez ressac.
Passons aux quelques faits marquants à retenir.
1. Réseaux sociaux : à chacun et chacune sa plateforme
Un grand tableau pour commencer l’étude fort utile pour les marketeurs ! On y retrouve les différentes plateformes sociales et le pourcentage d’internautes canadiens qui y possèdent un compte, selon leur genre et leur âge.
L’occasion de se rendre compte que Facebook reste malgré tout le premier réseau social du Canada auprès de pratiquement toutes les catégories. Plus de 70 % des plus de 35 ans l’utilisent même quotidiennement !
Surprise : chez les 16-24 ans, ce n’est ni TikTok (62 %) ni Instagram (85 %) ni Snapchat (74 %) qui arrivent en tête mais… Youtube (91 %). Facebook (79 %) se place même encore dans le groupe de tête.
À noter qu’il existe une différence entre les femmes, plus attirées par les plateformes visuelles (Instagram, Pinterest, Snapchat et TikTok) et les hommes, qui préfèrent les réseaux textuels (Linkedin, Twitter, Reddit et Twitch).
Enfin le rapport constate les deux solitudes numériques du Canada : le Québec est en effet moins présent sur Instagram, Linkedin, Twitter ou Reddit que le ROC. Idem, l’est du pays, Québec inclus est plus présent sur Messenger tandis que le reste du pays jure plutôt par Whatsapp.
2. Influenceurs : le grand fossé générationnel
Au total, près du tiers des internautes canadiens (31%) suivent des influenceurs ou des créateurs de contenu. Mais le chiffre est très variable selon les âges : 59 % des 16-34 ans mais seulement 10 % des plus de 55 ans.
Côté plateforme, c’est Instagram qui remporte l’adhésion (77% des 16-34 ans y suivent des influenceurs) devant Youtube ou Facebook. Une influence qui porte bien son nom comme l’indique la proportion ci-dessous qui ont changé de point de vue sur un sujet après avoir été exposé à un contenu de la sorte.
3. Le contenu de marque suscite une grande adhésion chez les jeunes
Cette thématique va intéresser en premier lieu les responsables marketing qui cherchent comment stimuler l’intérêt d’un utilisateur envers un contenu de marque.
Là encore, on reste sur les mêmes ordres de grandeur pour le suivi des marques d’entreprises en ligne : 37 % des internautes totaux, 58 % chez les 16-34 ans et Instagram qui domine les débats (60 %) devant Facebook (59 %) et Youtube (20 %).
La grande majorité (87 %) des internautes canadiens qui suivent des marques ou entreprises disent avoir déjà commencé à le faire après avoir visité leur site web.
Élément instructif pour les gestionnaires de communauté : pourquoi les personnes se désabonnent d’une marque sur les réseaux sociaux ? Premièrement (60%) par qu’elle est ennuyante : son contenu est sans intérêt. Deuxièmement parce qu’elle ne rejoint pas ses valeurs (50 %) et enfin, dans la même proportion, car la marque leur parle trop !
Retrouvez l’étude Canada Numérique 2023 ici pour en savoir plus
Méthodologie :
Cette étude se base sur les résultats d’un sondage Web auprès d’un échantillon représentatif de 3 000 Internautes canadiens parlant français ou anglais et âgés de 16 ans ou plus, effectué du 1er au 12 août 2022. Ils ont été pondérés selon l’âge, le sexe, la région, la langue maternelle, la scolarité et la présence d’enfants mineurs dans le ménage afin d’assurer un échantillon représentatif de la population canadienne.
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