C’est mon métier : analyste SEO
Il y a 4 ans, Chloé César postulait à une offre d’emploi pour être analyste SEO sans trop connaître le sujet, ni le marketing numérique. Curieuse, déterminée et désireuse d’apprendre, elle a gagné son expérience sur le terrain, la meilleure des écoles. C’est avec beaucoup d’entrain qu’elle nous présente aujourd’hui son métier qui la passionne.
C’est une jeune femme dynamique de 28 ans que nous rencontrons ce mardi soir autour d’un thé glacé. Analyste SEO à l’agence Cossette, Chloé César est heureuse de parler de son métier, et ça se voit. Consciencieuse, et consciente que ce qu’elle fait au quotidien peut sembler flou aux néophytes, elle commence par rappeler quelles sont les bases de sa profession :
« SEO signifie Search Engine Optimization. Mon rôle, en tant qu’analyste SEO, est donc de développer des stratégies pour améliorer la visibilité, la performance et l’achalandage du site Web d’un client sur les moteurs de recherche. Ces stratégies peuvent être sur et hors le site».
De la nécessité d’avoir un site optimisé
Depuis quelques années, le métier de SEO a le vent en poupe, et les entreprises sont de plus en plus nombreuses à en comprendre l’intérêt pour leur marque ou leurs produits. Pour Chloé, c’est une évidence: même si toutes les organisations n’ont pas le budget pour une démarche SEO approfondie, il est selon elle essentiel d’en intégrer les bases à leur fonctionnement.
«Internet, c’est la voie facile pour générer des leads, aussi je pense que toute entreprise, même petite, se doit d’avoir un site optimisé, avec une structure qui bonifie l’expérience utilisateur. C’est la base. Ensuite, si l’on a un peu plus de budget, on peut s’intéresser à sa popularité et faire buzzer davantage autour de sa marque».
Chloé explique que le SEO se compose de plusieurs volets : d’une part l’aspect technique, qui nécessite de comprendre les bases de la programmation et les composantes auxquelles seront sensibles les moteurs de recherche, d’autre part l’aspect contenu, dont la qualité et la pertinence sont des éléments clés pour bâtir la popularité d’une marque.
Un métier d’autodidacte
Comme la plupart des analystes SEO actuels, Chloé est une autodidacte qui a tout appris sur le terrain, les formations académiques dans le domaine n’étant pas nombreuses. Et selon elle, c’est pour le mieux : le Web est un domaine qui bouge à une vitesse telle que la pratique reste la meilleure école. Depuis qu’elle a commencé à travailler, en 2011, Chloé sent qu’elle a gagné en confiance, en flair aussi.
«Ce métier a quelque chose de très intuitif : il faut chercher, se renseigner et échanger avec les autres pour créer des liens et dégager des tendances. Il faut aussi évaluer son public et son degré de compréhension du SEO avant d’établir une vision. Enfin, il faut savoir analyser des données et les faire parler».
Faire parler les données, vulgariser… Cela fait partie intégrante du quotidien de l’analyste SEO. Pour mener à bien ses projets, Chloé doit en effet s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’ondes, or les niveaux de connaissance en la matière varient d’un client à l’autre. Chloé doit donc parfois faire preuve de pédagogie afin de bien faire comprendre l’utilité de l’élément SEO dans un projet.
«On ne connaît pas l’algorithme de Google donc il faut bien que l’on teste, que l’on fouille, bref: que l’on s’entête un peu!»
Si cette partie de la job peut être difficile, un autre aspect plaît beaucoup à Chloé : celui de travailler en agence, dans un environnement stimulant, où les choses vont vite et sont propices aux challenges.
«Mais ce que j’aime le plus, c’est travailler dans les projets clients, d’autant plus lorsqu’il s’agit de projets qui englobent plusieurs services de l’agence. Je trouve ça vraiment le fun de faire partie d’un projet 360».
Curieuse, Chloé, qui se décrit en souriant comme une «passionnée des moteurs de recherche», affirme être constamment en formation continue : pour être au courant des tendances, de ce qui s’en vient et pour conseiller au mieux les clients, elle lit beaucoup, échange avec ses pairs et n’hésite jamais à poser des questions.
«On ne connaît pas l’algorithme de Google donc il faut bien que l’on teste, que l’on fouille, bref: que l’on s’entête un peu! Dans la vie je suis comme ça : lorsque je cherche quelque chose sur Internet, il faut que je le trouve. C’est pareil au travail : même si je n’ai pas la réponse à tout, je finis par trouver».