Coup d’oeil sur le paysage mobile canadien Reviewed by Aurore Le Bourdon on . L'agence de recherche en marketing canadienne Catalyst a publié les résultats de son étude annuelle sur le paysage de l'industrie mobile dans le pays. En voici L'agence de recherche en marketing canadienne Catalyst a publié les résultats de son étude annuelle sur le paysage de l'industrie mobile dans le pays. En voici Rating: 0

Coup d’oeil sur le paysage mobile canadien

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L’agence de recherche en marketing canadienne Catalyst a publié les résultats de son étude annuelle sur le paysage de l’industrie mobile dans le pays. En voici les principaux enseignements.

#1. Une croissance forte et rapide

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Le téléphone intelligent affiche une croissance significative au Canada, avec un taux de pénétration en hausse de 24% par rapport à 2014, atteignant 68%.

La plupart des détenteurs de téléphones intelligents en sont à leur deuxième ou troisième appareil. En 2014, ils en avaient possédé en moyenne 2,12. Ce chiffre est passé à 2,37 cette année, en hausse de 12%.

Un peu du tiers des propriétaires de mobiles ont acheté leur téléphone entre 2010 et 2013. Catalyst estime par ailleurs qu’environ 3 millions de Canadiens ont acheté leur tout premier téléphone intelligent dans les 6 derniers mois.

#2. Les usages évoluent…

Loin d’être un moyen occasion d’accéder à Internet, les téléphones intelligents sont devenus des objets indispensables dans le quotidien des Canadiens, affirme Brett Langlois, qui a dirigé cette étude. Les Canadiens sont aujourd’hui plus à l’aise avec ces appareils, et, de fait, les utilisent de plus en plus pour les activités qu’ils avaient jusque là l’habitude de faire depuis leur ordinateur (portable ou fixe).

#3. … Mais les frustrations restent 

frustr mobileTout comme l’an passé, les Canadiens déplorent une trop faible autonomie et une capacité de consommation de données trop limitée. Par conséquent, ils utilisent plus facilement leur appareil à la maison pour pouvoir le recharger facilement : un non-sens total par rapport à l’avantage principal qu’offre justement un mobile – et comme son nom l’indique d’ailleurs!

Catalyst estime que cette tendance serait facile à inverser si les compagnies de télécoms faisaient un effort sur ces points précis.

#4. Les applications ont moins la cote 

L’étude note un déclin dans l’usage fait des applications, exceptions (notables) faites de celles liées aux services bancaires et de courriels: de 26 applications en 2014, les utilisateurs canadiens n’en ont plus que 19 cette année, leur préférant le traditionnel navigateur Web.

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Catalyst note aussi qu’entre 2014 et 2015, le nombre moyen de téléchargements d’applications a chuté de 53%, tandis que celui de la désinstallation d’apps a augmenté de 29%. Ici encore, l’autonomie et les données limitées sont évoquées: les applications épuisent trop vite la batterie, et utilisent trop de bande passante.

#5. Les Canadiens préfèrent les grands écrans

Enfin, l’étude met en évidence le fait que les Canadiens préfèrent les grands écrans aux petits. Cela fait sens si l’on considère, comme évoqué plus haut, qu’ils utilisent plus souvent leurs appareils à la maison qu’en dehors, pour regarder des vidéos ou lire des articles, ce qui est plus aisé sur un écran suffisamment large. Les récents modèles de téléphones intelligents iPhone 6 et Samsung Galaxy Note 4 ont tous deux répondu à cette demande du marché canadien.

#6. Et la génération Y, dans tout ça?

Gen YL’enquête ne pouvait être complète sans un focus sur les 18-24 ans – la génération Y. Hyper-connectée, ces jeunes utilisateurs sont plus enclins que leurs aînés à se servir de leur téléphone intelligent pour des petites choses du quotidien – se diriger, trouver un nouveau restaurant, lire leurs courriels, aller sur Facebook, regarder une courte vidéo ou checker la météo.

Des données qui confirment donc que cette génération joue un rôle fondamental dans l’évolution du paysage mobile au Canada.

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