Des policiers robots dans les rues de Dubai Reviewed by François Nadeau on . Être policier comporte des risques. Cela demande aussi différentes aptitudes, que ce soit de bonnes capacités physiques ou encore des aptitudes à interagir avec Être policier comporte des risques. Cela demande aussi différentes aptitudes, que ce soit de bonnes capacités physiques ou encore des aptitudes à interagir avec Rating: 0

Des policiers robots dans les rues de Dubai

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Être policier comporte des risques. Cela demande aussi différentes aptitudes, que ce soit de bonnes capacités physiques ou encore des aptitudes à interagir avec des personnes en situation de crise.

8 juin 2017

Tout comme une foule d’autres métiers, celui de policier pourrait être remplacé, du moins en partie, dans les années à venir. Déjà certaines tâches à haut risque sont effectuées par des engins robotisés, notamment capables de repérer ou de désamorcer des colis suspects.

Des avancées technologiques, dont le développement de l’intelligence artificielle, pourraient toutefois mener le robot policier à un tout autre niveau. En Chine, depuis février, le AnBot parcourt la station de train de Zhengzhou. De petite taille, celui-ci peut entre autres identifier un criminel (si son dossier figure dans une base de données) et le suivre jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre.

Le 24 mai dernier, la ville de Dubai lançait elle aussi un nouveau robot policier. D’une hauteur de 5 pieds et 5 pouces, celui-ci est muni d’un écran pouvant servir à rapporter un crime ou à consulter certaines informations.

Équipé d’un système de caméras et de reconnaissance faciale, il peut interagir avec la population, et ce, dans une multitude de langues.

Dubai espère que ses nouveaux robots constitueront 25 % de sa force policière d’ici 2030. Éventuellement, l’objectif est de lancer une version qui sera capable d’exécuter les mêmes fonctions qu’un policier humain. Il reste toutefois beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre ce but.

Pour l’instant, les nouveaux robots lancés à la fin mai sont déployés dans différents endroits publics, dont des lieux touristiques, et on se demande s’ils ne constituent pas avant tout un objet de curiosité.

La prochaine étape est de les utiliser comme réceptionnistes dans les centrales policières.

Des questions éthiques et légales

Avant d’en arriver à produire de vrais RoboCop, des progrès technologiques restent à faire. Les ingénieurs devront être en mesure de construire des machines avec davantage de dextérité, mais aussi des engins possédant assez de jugement pour procéder à une arrestation sans mettre en danger la population.

Des questions éthiques et légales se posent également. Un robot a-t-il la légitimité d’arrêter une personne? Et comme c’est le cas avec la voiture autonome sans conducteur, qui est responsable en cas d’accident grave ou de manquement à la loi?

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