Marketing et publicité: il faut dorénavant composer avec la phablette
Par Christian Bolduc
6 janvier 2015 – En juillet dernier, mon collègue et MBA en marketing François Nadeau écrivait que Google allait privilégier les sites modernes. Par sites modernes, on entend ceux qui intègrent des technologies compatibles avec tous les types d’appareils de communication sur le marché. Avec l’émergence récente de la phablette, cette exigence viendra élargir encore un peu plus le rayonnement du marketing et de la publicité.
La phablette, qui est une contraction des mots téléphone (phone) et tablette (tablet), est le nouvel outil de communication à la mode. Avec un écran mesurant entre 5,5 et 7 pouces, la phablette est un hybride entre le téléphone intelligent classique et la tablette électronique mobile.
Bien que son introduction dans le marché ait provoqué un scepticisme important parmi les consommateurs et autres commentateurs, force est de constater que les chiffres d’activation de ces appareils durant la période de Noël sont impressionnants. En effet, 13% de toutes les activations à travers le monde l’ont été pour une phablette.
En hausse de 225% en un an, ce nouveau gadget a provoqué une chute de 35% dans l’activation des tablettes classiques pour la même période (une semaine avant Noël).
Signe avant-coureur d’un marché qui, selon International Data Corporation, devrait confirmer, en 2015, la domination de la phablette sur la tablette avec des commandes respectives de 318 millions et 254 millions d’unités.
Le téléphone mobile standard demeurera, et ce pour encore longtemps, l’outil de communication le plus prisé des consommateurs avec des ventes anticipées de 1,25 milliard pour 2018. Loin devant la phablette qui, avec des projections de 600 millions d’unités vendues, arrive quand même deuxième dans cette niche.