Envois de courriels: la météo jouerait sur les comportements des abonnés
Les professionnels du marketing disposent d’une foule d’outils pour mesurer la performance de leurs campagnes. Mais qu’en est-il des facteurs extérieurs comme… la météo? Selon une récente étude, reprise sur le site d’e-marketing, elle aussi pourrait avoir un rôle à jouer dans l’engagement des consommateurs.Â
Si les professionnels du marketing ont bien intégré que certaines saisons étaient plus propices que d’autres au lancement de certains produits, il y a fort à parier qu’ils ne considèrent pas toujours les variations météorologiques dans la planification de leurs campagnes. Et pourtant.
Return Path, un fournisseur de solutions basées sur les données, a décidé de se pencher sur la question en croisant les données de plus de 12 000 consommateurs abonnés aux communications par courriel de trois marques (l’une dans la restauration, une autre dans l’industrie du transport aérien et la dernière dans la grande distribution) à celles des conditions météorologiques de la France et du Royaume-Uni, les deux pays choisis pour l’étude.
Lire ses courriels quand il fait chaud, les supprimer quand il pleutÂ
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les résultats de cette étude démontrent que les comportements des consommateurs semblent bel et bien influencés par un paramètre aussi changeant et difficilement prévisible à long terme que la météo.
Par exemple, les abonnés ont tendance à davantage lire leurs courriels marketing lorsqu’il fait chaud; en France, notamment, le taux de lecture moyen est de 19,7% lorsqu’il fait frette, et de 27,8% lorsque le mercure remonte.
D’une manière générale, les consommateurs achètent en ligne quand les températures changent, et ils pré-sélectionnent d’ailleurs leurs articles sur la base des courriels qui leur sont envoyés par les marques.
Mais les différences culturelles peuvent jouer: si les Français sont inspirés par les journées ensoleillées pour transférer leurs bons plans à leurs famille et amis, les Britanniques fonctionnent à l’inverse. Ces données sont délicates à interpréter, ainsi que le souligne le site e-marketing.fr, mais elles ont le mérite de rappeler à quel point il est nécessaire de connaître sa cible sur le bout de doigts avant de lancer une campagne marketing.
L’étude nous apprend enfin que les comportements «négatifs» tels que la suppression des courriels ou leur signalement comme spams sont plus susceptibles d’intervenir pendant les mois les plus humides et froids.
Les fournisseurs d’accès à Internet confirment également cette tendance, leurs filtres destinés à signaler des spams étant plus actifs lors des périodes froides: cela peut s’expliquer par le fait que les acteurs de la grande distribution et du commerce électronique cherchent généralement à liquider leurs stocks à ces périodes, et envoient donc davantage de courriels marketing à leurs abonnés.
Ainsi donc, la météo, mais aussi d’autres facteurs extérieurs tels que des élections, des événements sportifs, etc., doivent être pris en compte par les professionnels du marketing lors de l’élaboration de leurs campagnes. Le site e-marketing propose quelques conseils pour faire des ces paramètres difficilement prévisibles un atout par rapport à la concurrence : découvrez-les ici.
Source: www.e-marketing.fr