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Est-il toujours pertinent pour les entreprises québécoises d’investir des efforts sur Twitter ?

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Carl Frédéric De Celles (iXmédia) : « Twitter a toutefois perdu tout son intérêt pour rejoindre le grand public »

22 janvier 2020

Twitter compte 330 millions d’abonnés à travers la planète. Artistes, politiciens, journalistes y sont en majorité présents, et c’est souvent via ce canal qu’on apprend en primeur les dernières nouvelles du monde qui nous entoure. Mais d’un point de vue commercial,  ce réseau mérite-t-il encore que les entreprises québécoises y investissent des efforts ?

Selon le CEFRIO, en 2018, à peine 12 % des adultes québécois utilisaient Twitter, soit une part identique par rapport à 2016. Chez les 55 ans et plus, cette proportion est inférieure à 10 %. Et on ne parle même pas ici d’une utilisation fréquente. À titre comparatif, le pourcentage d’adultes québécois utilisant Facebook en 2018 était de 70 %. Pour Instragram, ils étaient 24 %, en forte croissance par rapport à 2016 (16 %).

Les taux d’engament sont également moins élevés pour Twitter par rapport à Facebook et Instagram. On le constate en lisant les analyses sur le sujet ou simplement en comparant l’interaction d’une publication diffusée sur l’un et l’autre des réseaux.

Québec représentant un très petit marché, rares sont les publications Twitter qui suscitent un grand nombre d’interactions. Il existe évidemment plusieurs exceptions. Pensons notamment au compte de plusieurs chroniqueurs populaires ou encore à celui d’Hydro-Québec, lors de tempêtes majeures. La controverse attire également de nombreux commentaires sur le compte de l’entreprise ou de l’individu qui l’a suscité.

Un modèle publicitaire moins développé que ses concurrents

Et si les revenus publicitaires de Facebook et Instragram sont en constante croissance, la situation est un peu plus difficile pour Twitter. Malgré ses efforts, l’entreprise américaine offre des possibilités beaucoup plus limitées à ses annonceurs que ce que peut offrir un réseau comme Facebook ou encore Google et  YouTube .

Les utilisateurs fréquents de Twitter auront probablement remarqué la pertinence relativement faible de plusieurs publicités qui leur sont présentées.

Depuis une dizaine d’années, les canaux de communications se multiplient, notamment les réseaux sociaux. Plusieurs entreprises tentent de s’investir dans un maximum de ces canaux, sans toutefois obtenir à tout coup des résultats à la hauteur des efforts investis.

Étant donné l’utilisation relativement faible de Twitter par rapport à ses principaux concurrents ainsi que son offre publicitaire plus limitée, est-il encore pertinent pour une entreprise québécoise d’investir des efforts dans un compte Twitter ? Et si oui, dans quelles circonstances est-il approprié de le faire ?

Investir du temps dans un compte Twitter : pour quelles raisons ?

Pour Carl Frédéric De Celles, président de l’agence iXmédia, Twitter a assurément un rôle à jouer pour le lobbyisme ou l’influence médiatique et politique. C’est à son avis la raison qui motive les entreprises à y être présentes. Pour lui, le réseau offre un bon moyen d’interagir directement avec les acteurs politiques et médiatiques. Il ne croit toutefois pas que l’on puisse qualifier Twitter de plateforme de commercialisation.

Je pense que Twitter est devenu un outil d’échange entre professionnels, particulièrement de la sphère média et politique, et ce principalement lorsqu’il est question d’instantanéité ou de participation simultanée à un événement. Twitter a toutefois perdu tout son intérêt pour rejoindre le grand public, » ajoute-t-il.

Francis Jette, consultant en stratégie de contenu numérique et médias sociaux (et formateur pour Isarta), abonde sensiblement dans le même sens. Pour lui, Twitter n’est pas nécessairement la meilleure option pour vendre un produit. Le réseau reste toutefois un excellent outil pour une entreprise qui veut effectuer de la veille concurrentielle. Il peut également être avantageux d’utiliser Twitter en tant que canal additionnel de service à la clientèle.

Il ajoute toutefois que si une entreprise québécoise vise certains grands marchés internationaux, il peut alors être pertinent d’utiliser Twitter dans un but commercial.

Et pour vous, Twitter… hot or not 🙂 ?

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