Étude Jeunesse Léger : à quoi ressemble les influenceurs canadiens? Reviewed by Claire Aboudarham on . 27 janvier 2021 À quoi ressemblent les influenceurs canadiens? C'est ce qu'a cherché à savoir les équipes de Léger, qui ont présenté la dernière partie de leur 27 janvier 2021 À quoi ressemblent les influenceurs canadiens? C'est ce qu'a cherché à savoir les équipes de Léger, qui ont présenté la dernière partie de leur Rating: 0

Étude Jeunesse Léger : à quoi ressemble les influenceurs canadiens?

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27 janvier 2021

À quoi ressemblent les influenceurs canadiens? C’est ce qu’a cherché à savoir les équipes de Léger, qui ont présenté la dernière partie de leur Étude Jeunesse le 20 janvier dernier.

Dans le cadre de la 3e édition de son Étude Jeunesse, Léger a présenté sa toute première étude réalisée auprès des créateurs de contenu canadiens.

L’étude a été effectuée en collaboration avec Clark Influence, une agence experte en marketing d’influence. Dans celle-ci, des influenceurs canadiens se confient sur leurs pratiques, leur travail, leurs aspirations, leurs difficultés et leurs défis.

Au final, c’est plus de 200 créateurs de contenu qui ont répondu au sondage.

Portrait robot des influenceurs canadiens

Dès le début de l’évènement, Philippe Léger, qui présentait les deux animateurs de ce webinaire – Sarah Mottet, directrice marketing chez Léger et Vincent Bronner, associé et directeur de la stratégie chez Clark Influence – précisait que cette étude servait avant tout à « s’éloigner des clichés ou des stéréotypes que l’on entend souvent sur les influenceurs. »

Parmi les premiers résultats quelque peu surprenants, on découvre que 44% des interrogés ont plus de 30 ans.

L’étude révèle également que la majorité des créateurs de contenu sont des créatrices (80%) et que 71% des interrogés travaillent à côté de leur job de créateur de contenu.

Autre fait intéressant, 52% des créateurs disent gagner moins de 20 000 dollars par année via cette activité. 7% d’entre eux, en revanche, annoncent gagner plus que 100 000 dollars annuellement.

Les sujets de prédilection de ces professionnels sont, dans l’ordre : le lifestyle (ou mode de vie), la nourriture et la cuisine, la mode, le voyage et la vie de famille.

Vincent Bronner a toutefois tenu à rajouter, à ce sujet, que ces catégories ont vu certaines mutations durant le confinement.

La catégorie « foodies » a été la grande gagnante du confinement. Au niveau business, c’est là qu’on a vu le plus grand nombre de campagnes. C’est sûr qu’enfermé chez soi, c’est beaucoup plus difficile de parler de voyages ou de mode. »

Leurs plateformes préférées

Les équipes de Léger ont également dressé le portrait des plateformes préférées des influenceurs.

Comme présenté dans les résultats de Léger, Instagram reste la plateforme préférée des influenceurs.

Sarah Mottet ajoute à ce propos que :

Instagram est la reine des plateformes de contenu. On voit que 79% des interrogés disent même que c’est la plateforme la plus payante pour eux, avec une moyenne de 1027$ touchés par publication sur le site. Facebook, en revanche, a plus souvent tendance à servir de support pour des campagnes, ou encore pour des groupes, notamment avec des populations un peu plus âgées. Enfin, on a remarqué que Youtube servait davantage aux influenceurs ayant des revenus plus élevés (75% des influenceurs gagnant plus de 50 000 dollars par année disent l’utiliser) et ça se comprend. Youtube demande aujourd’hui plus de moyens techniques : une caméra, de la post-production… »

TikTok, quant à elle, reste pour le moment une plateforme plus jeune. 50% des créateurs interrogés disant utiliser l’application se trouvent dans la tranche d’âge des 18-24 ans.

Sarah Mottet ajoute que :

Oui il y a une concentration chez les jeunes mais l’autre 50% des utilisateurs interrogés ont tout de même 25 ans et plus. L’application également a une forte capacité à générer des abonnés (44 000 en moyenne) alors que c’est un réseau social encore assez jeune. Par contre, ils sont encore incapables de tirer des revenus depuis cette plateforme. C’est peut-être le temps d’investir dans cette plateforme, autant pour les créateurs de contenu que pour les marques. Il y a vraiment une ouverture du marché qui se fait. »

Les relations marque/influenceur

Enfin, dernier point important mentionné dans le webinaire, les relations entre les marques et les créateurs de contenu.

Pour de plus en plus d’influenceurs, l’éthique et l’authenticité sont de plus en plus importantes. Une majorité d’entre eux annoncent même qu’ils remarquent que leurs abonnés leur demandent de prendre partie sur certains enjeux de société (écologie, mouvement Black Lives Matter…). 44% des interrogés disent même se sentir obligés de prendre position sur ces sujets.

C’est donc sans grande surprise que les influenceurs souhaitent avant tout travailler avec des marques qui correspondent à leurs idéaux et à leurs valeurs.

Aussi, comme le rappelle Sarah Mottet, les influenceurs veulent être plus qu’«un poster que l’on pose sur l’autoroute. » Ils veulent réellement collaborer avec les marques, leur donner leurs points de vue, leurs retours. Ils recherchent un partenariat collaboratif.

Vincent Bronner a d’ailleurs tenu à rappeler qu’Emma Chamberlain était récemment devenue directrice de création et ambassadrice de la marque Bad Habit.

Preuve que les influenceurs sont plus qu’un joli sourire sur une publication Instagram!

Pour en savoir plus, revisionnez le webinaire ici.

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