Facebook: le «social» au détriment du «média» Reviewed by Mireille Levesque on . Au début de 2018, Isarta vous parlait des actions du réseau social numéro 1 en vue de séparer «interactions avec les proches» et «nouvelles». Ce vent de changem Au début de 2018, Isarta vous parlait des actions du réseau social numéro 1 en vue de séparer «interactions avec les proches» et «nouvelles». Ce vent de changem Rating: 0

Facebook: le «social» au détriment du «média»

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Au début de 2018, Isarta vous parlait des actions du réseau social numéro 1 en vue de séparer «interactions avec les proches» et «nouvelles». Ce vent de changement s’implante bien dans l’entreprise de Zuckerberg. Cela entraîne toutefois des répercussions majeures en termes de redirection vers les sites Web.

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9 mars 2018

En un an, la part du trafic vers les sites Internet apportée par Facebook a baissé de plus de 25 %», pouvait-on lire récemment sur le site de Chartbeat.

Ce n’est pas que la populaire plateforme perd des plumes, au contraire! C’est tout simplement que son fondateur a pris la décision d’axer davantage sur l’interaction avec les proches que sur la retransmission d’informations.

Dans une publication émise le 11 janvier 2018, Zuckerberg annonçait:

[…] Au fur et à mesure que cette refonte se perfectionne, les pages liées aux médias et aux marques sont moins visibles et voient leur audience, la durée de visionnement des vidéos et le trafic vers leur site Web diminuer […].»

En contrepartie, Facebook a commencé à travailler sur un fil d’actualité uniquement voué aux nouvelles vers avril 2017, histoire de bien compartimenter les choses. Lequel étant tout à fait dépourvu de commentaires et de fonctions de partage entre amis.

Mais, la priorité reste attribuée au «social» au détriment du média. Une décision calculée et assumée.

Google gagne des points

Le moteur de recherche de prédilection, Google, y gagne donc au change.

Quand on parle de recherche (search) ou de trafic vers les divers sites Internet présents sur la Toile, il y a deux grands joueurs: Google et Facebook.

L’influence des autres réseaux sociaux et moteurs de recherche se veut si dérisoire qu’il ne vaut même pas la peine de s’y attarder.

Les chiffres émis par Chartbeat, et confirmés par Shareaholic (une entreprise qui propose entre autres des boutons de partage et des solutions d’analyse) parlent d’eux-mêmes:

  • Au premier semestre de 2016, Google représentait 27,91 % du trafic vers les sites Internet.
  • Au second semestre de 2017, on parlait de 36,82 %.

Quant à Facebook:

  • Au début 2016, le média était responsable de 30,9 % du trafic vers des sites Web.
  • Fin 2016, les chiffres demeuraient stables (30,93 %).
  • Début 2017, on assistait à une baisse considérable: (27,11 %) au premier semestre.
  • Les statistiques descendaient à 18,16 % au second semestre de 2017.

D’autres joueurs dans la course?

Si Facebook affiche cette baisse de 25 % liée au search en un an, cela ne profiterait toutefois pas aux autres médias sociaux.

La raison est simple: la plupart des réseaux secondaires suivent la plateforme numéro 1. Ils tentent eux aussi de séparer le «social» du «média».

  • En novembre, Snapchat extrayait la fonction chat de son portail média.
  • Depuis décembre 2017, Instagram met des efforts sur une application de chat exclusif.

Pour l’instant, il n’y a que Pinterest qui a vu ses redirections vers les sites Web croître, se chiffrant à 7 % contre 4,5 % au début de l’année 2016.

Reste à voir si le média entend s’évertuer à augmenter son impact sur le search.

En tout cas, pour l’instant, Pinterest n’a certes pas les reins assez solides pour faire compétition à Google.

Le moteur de recherche le plus populaire s’en sort donc une fois de plus indemne, sans rivaux à l’horizon.

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