Google, Facebook et le lobbying
Par François Nadeau
En 2014, Google a dépensé un total de 17,5 millions de dollars en lobbying aux États-Unis selon les données du Center For Responsive Politics.
Les dépenses de Google en lobbying, et ce même si elles sont les plus importantes aux États-Unis pour une entreprise, ne datent pas d’hier. Elles ont toutefois largement augmenté dans les dix dernières années, passant d’un modeste 180 000 $ en 2004 aux chiffres qu’on connait aujourd’hui.
Une multitude d’enjeux à défendre
Il faut dire que Google à plusieurs causes à défendre: de l’utilisation de drones aux voiture sans conducteur en passant par la vie privée et la confidentialité de l’information.
Bref, il semble que le développement de Google soit partout lié à l’évolution de certaines règles. Au Canada, par exemple, Google défend sa cause dans le dossier des règles de diffusion en ligne tandis qu’en Europe, l’entreprise plaide pour des réformes touchant la vie privée afin de pouvoir étendre ses services d’entreposage de données.
Facebook aussi y prend goût
Même si ses dépenses sont largement inférieures à  celles de Google, Facebook a tout de même dépensé plus de 9 millions de dollars en lobbying en 2014. C’est plus de deux fois la somme investie il y a deux ans alors qu’elle venait de mettre en place sa nouvelle équipe de lobbyistes, laquelle est composée de plusieurs anciens proches de l’administration américaine.
Le lobbying semble de plus en plus important pour les entreprises techno, secteur qui connait des bouleversements rapides et où les lois et règlements sont nombreux et de plus en plus complexes. Même Snapchat, Twitter et LinkedIn y ont investi quelques dizaines de milliers de dollars en 2014.Â