La publicité Web, c’est (encore) par Google que ça passe le mieux!
Par Christian Bolduc
Dans un récent compte rendu traitant de l’évolution des revenus publicitaires à travers le monde, nous attirions l’attention sur l’augmentation constante de l’intérêt pour les plateformes numériques chez les publicitaires. Réflexe organique d’aller là où se concentre une clientèle potentielle, ce déplacement progressif des consommateurs vers le Web fait naturellement progresser les revenus publicitaires de manière concomitante.
Idéal pour les PME (petites et moyennes entreprises) et autres entreprises en démarrage, le Web est un outil efficace et relativement peu cher pour atteindre et élargir sa clientèle. Et dans ce domaine, le moteur de recherche Google arrive en tête avec 31,45% d’un marché mondial de la publicité numérique qui génèrera, à la fin de cette année, un peu plus de 140$ milliards US.
Avec plus de 3,3 milliards de requêtes par jour, Google est évidemment, si les mots clés sont judicieusement choisis dans la stratégie publicitaire, un véhicule qui peut permettre à tout entrepreneur en herbe d’atteindre efficacement sa clientèle cible.
Et malgré une baisse de 0,5% depuis l’an dernier, le moteur de recherche au logo multicolore verra ses revenus publicitaires faire un bond de 15% à la fin de 2014. Cette apparente contradiction s’explique justement par une augmentation globale des revenus publicitaires injectée dans l’économie numérique.
Un autre géant de cette économie numérique qui voit ses revenus publicitaires augmenter est Facebook. En deux ans seulement, le réseau social devrait doubler ses parts de marché en publicité. De 4,09% en 2012, elles devraient gonfler à 7,79% d’ici la fin de l’année.
Twitter, de son côté, part de plus loin alors que ses parts de marché passeront de 0,26% à 0,79% en deux ans. AOL et Yahoo, en contrepartie, accusent des baisses qui semblent vouloir se transformer, tout comme Google, en une croissance typique des marchés matures ou en déclin.
AOL est passé de 1,02% à 0,88% depuis 2012 alors que Yahoo doit subir un effritement dont le résultat est une réduction nette de part de marché à 2,52% (contre 3,36% en 2012).
Une explication plausible à ces résultats est la capacité, pour les entreprises en croissance, d’avoir une masse critique suffisamment segmentée afin que l’acheteur puisse être séduit par un retour sur investissement positif, efficace et rapide.
Notons enfin que la moitié du marché publicitaire Web mondial, soit 50,8%, devrait échapper à ces géants en 2014. À titre de comparaison, 54,76% de tous les revenus publicitaires Web étaient investis ailleurs que chez Google, Facebook, Microsoft, Yahoo, AOL, Twitter, Amazon, Linkedin, Pandora, Yelp, IAC et Millenium Media en 2012.