Le CEFRIO publie les résultats de son enquête sur l’usage du numérique dans les écoles québécoises

Le 29 mai 2015 – Le CEFRIO a publié les résultats de son enquête sur l’usage du numérique dans les écoles québécoises.

Pour mener à bien ce mandat que lui a confié le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, le CEFRIO a réalisé des études de cas ainsi qu’une revue des écrits scientifiques.

On y apprend notamment qu’Internet est accessible dans les classes de la grande majorité des écoles québécoises, qu’elles soient publiques ou privées, et que la moitié des écoles fournit un ordinateur portable ou une tablette aux enseignants. Environ 40% font de même avec leurs élèves.

Les directeurs d’école, et plus particulièrement ceux du privé, estiment que leurs enseignants disposent de nombreuses ressources pour se former et/ou améliorer leurs compétences en TIC, comme des formations, des séminaires ou du coaching.

Deux écoles primaires sur trois utilisent le numérique de façon plus ou moins intensive dès le préscolaire. 48,8% des directeurs d’écoles publiques et 84,1% de ceux d’écoles privées ont indiqué lors de l’étude que des initiatives d’expérimentation ou de projets pilotes liés au numérique avaient lieu dans leur établissement.

Il est également intéressant de noter qu’un directeur participant à l’enquête sur deux considère que les parents influencent les décisions en lien avec les TIC à l’école. Toutefois, les TIC pour communiquer avec les parents demeurent beaucoup moins utilisées dans les écoles publiques au Québec.

Parmi les autres tendances observées par le CEFRIO, on notera l’accroissement de la demande sociale pour intégrer les TIC à l’école ces dernières années, créant une pression importante sur l’ensemble des niveaux du système éducatif, et plus particulièrement sur les enseignants. De plus, les milieux de la formation initiale et continue des enseignants sont relativement prudents vis-à-vis de l’utilisation précoce du numérique en classe, questionnant sa valeur éducative.

Néanmoins, de nombreuses études ont démontré l’impact positif du numérique sur la motivation des élèves, ainsi que sur leurs résultats dans certaines matières comme les mathématiques ou les sciences (grâce, par exemple, à des logiciels ou des tutoriels individualisés).

Reste à savoir si cela est suffisant et durable pour justifier les investissements publics en la matière, à l’échelle du système éducatif.

Retrouvez l’intégralité du rapport du CEFRIO ici.