Le Cossette Lab célèbre 5 ans d’innovation
Le Cossette Lab fête cette année cinq ans de projets technologiques innovants et de soutien aux entreprises en démarrage. Retour avec son fondateur sur une initiative qui, depuis, a fait des petits au Canada.Â
À l’origine du Cossette Lab, on retrouve Malik Yacoubi (photo) et Pierre Delagrave, respectivement VP Technologies chez Cossette et Président du conseil Vision 7 Média.
Tous deux très proches de l’entrepreneuriat montréalais, ils avaient alors en tête de créer un nouvel outil qui pourrait à la fois bénéficier aux entreprises d’ici et accélérer l’innovation auprès de leurs clients, tout en l’exposant davantage à leurs employés.
Au cours des cinq dernières années, nous avons lancé des appels à candidatures pour recruter des entreprises en démarrage qui désiraient faire partie de notre écosystème. Chaque fois, nous avons reçu quantité de dossiers de plus intéressants. Nous avons des choix orientés sur nos besoins d’affaires respectifs, et cela a donné de bons résultats», explique Malik Yacoubi.Â
Concrètement, le Cossette Lab recherche des entreprises qui proposent des technologies innovantes, prêtes à commercialiser, et qui intéresseront potentiellement les clients de l’agence.
Parmi les succès du Lab, on peut notamment citer PasswordBox, un gestionnaire de mots de passe gratuit, qui comptait 1 million d’utilisateurs après trois mois, et qui a été vendu dans la foulée au géant américain Intel pour plusieurs millions de dollars.
SweetIQ, une plateforme conçue pour aider les entreprises à générer des ventes en ligne, est un autre exemple de réussite: elle compte de grandes marques, comme General Motors, parmi ses clients.
À noter que deux places sont actuellement disponibles dans le Lab: les startups intéressées ont jusqu’au 31 mai pour soumettre leur candidature ainsi qu’un résumé de leurs projets à l’adresse cossettelab@cossette.com.
Les entreprises sélectionnées bénéficieront d’un espace de travail dans les bureaux de Cossette à Montréal pour une période allant, généralement, de six mois à un an, bien que ce délai soit flexible.
Mais il est important de préciser que le Cossette Lab n’est pas qu’un incubateur: il a aussi mis sur pied d’autres projets porteurs, comme l’Observatoire santé, un ensemble d’initiatives portant sur le domaine de la santé.
Le Cossette Lab est comme une ombrelle sous laquelle se trouvent différents projets. Il y a aussi des événements, comme les Meet Up Commerce Électronique par exemple, qui se tiennent chez Cossette. Le statu quo n’existe pas en techno, de nouvelles initiatives vont être développées dans le futur», ajoute Malik Yacoubi.Â
L’utilisation, l’analyse et le traitement des données («big data»), mais aussi la réalité virtuelle font partie des sujets sur lesquels le Lab prévoit de focuser pour les prochains mois.
Fort de son succès, le Cossette Lab a été lancé à Vancouver et Toronto. Québec devrait être la prochaine destination.
Le Cossette Lab a contribué à l’essor économique de Montréal: plus de 150 emplois ont été créés en cinq ans, et 17 millions de dollars reçus en investissement. L’écosystème est aussi très propice à Toronto et Vancouver, donc on y croit fort», indique M. Yacoubi.
Booster l’innovation tout en s’appuyant sur l’entrepreneuriat local: voilà ce qui a fait le succès du Cossette Lab, et qui lui garantit un bel avenir.
Et Malik Yacoubi de conclure:
On va continuer sur notre lancée, et poursuivre nos projets pour soutenir l’économie locale tout en amenant l’innovation plus rapidement à nos clients et nos employés».