Le « super-ciblage »: l’atout de la publicité vidéo digitale
Les annonceurs canadiens définissent des critères de ciblage très avancés lors de la conception de publicités vidéo digitales, informait hier Videology.
Videology, l’une des plus importantes plateformes de création de publicité vidéo digitale, établit chaque trimestre des statistiques pour mieux comprendre comment ses clients utilisent ses services. Les résultats du dernier trimestre 2014 sont parus hier, et il en ressort que les annonceurs canadiens ont besoin de critères de ciblage avancés et précis pour concevoir leurs publicités vidéo digitales.
Sur cette période, plus de 9 impressions sur 10 ont été générées en se basant sur des critères tels que le géociblage (pour plus du tiers de annonceurs canadiens) ou le ciblage comportemental (à 27%).
Les publicités vidéo digitales concernées par ce « super-ciblage » n’étaient pas seulement destinées à des terminaux mobiles. Selon Videology, 63% des campagnes ont été programmées pour des ordinateurs, et 34% comprenaient un volet mobile, seul ou avec ordinateur ou TV connectée.
Augmenter les dépenses en publicité vidéo digitale
Cet usage conséquent du « super-ciblage » n’a rien d’étonnant: en octobre 2014, au cours d’une enquête menée Ad Network Canada et Marketing Magazine, 45% des professionnels du marketing canadiens ont déclaré que la possibilité de définir des critères de ciblage avancés était l’atout numéro un de la publicité vidéo digitale. Un atout effectivement non négligeable, quand on sait que 74% des internautes se déclarent frustrés et agacés lorsqu’un contenu qui n’a rien à voir avec leurs intérêts apparaît sur leur écran.
Une étude de Salesforce Marketing Cloud indique également que 70% des marketeurs canadiens prévoient d’augmenter leurs dépenses en publicité vidéo digitale en 2015. Le site eMarketer estime que ces dépenses devraient atteindre 289 millions de dollars cette année, contre 232 millions en 2014.