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Les adultes québécois enthousiastes devant le potentiel des objets connectés pour la maison

Par

Nikolay Tarashchenko/ Unsplash

26 octobre 2018

Bien que le taux d’adoption d’objets connectés pour la maison reste somme toute limité chez l’ensemble des adultes québécois (24 %), la majorité d’entre eux (55 %) se montre enthousiaste devant leur potentiel, et 15 % comptent d’ailleurs en acheter au moins un dans la prochaine année. Retour sur les faits saillants de la récente enquête NETendances 2018 du CEFRIO, La Maison intelligente : entre objets connectés et domotique, rendue publique aujourd’hui.

C’est une panoplie d’objets connectés qui sont utilisés par les adultes québécois dans leur foyer – que ce soit pour la surveillance et le contrôle, le divertissement, la gestion énergétique ou encore la santé.

Parmi les appareils les plus populaires, on peut mentionner un système de caméra connecté (8 % des adultes québécois), un assistant vocal à domicile (7 %), un avertisseur de fumée intelligent (5 %) ou encore un drone ou un robot téléguidé (5 %) et des électroménagers connectés (4 %).

Pourquoi en faire l’acquisition ? Ce sont plusieurs facteurs qui motivent les adultes québécois à se procurer des objets connectés pour la maison, notamment, l’amélioration du confort et de la qualité de vie (52 %), un intérêt marqué à essayer de nouveaux produits technologiques (45 %) ou l’amélioration de l’expérience de divertissement (43 %).

D’ailleurs, ces trois facteurs sont davantage présents chez les jeunes adultes de 18 à 34 ans. De leur côté, les adultes âgés de 55 à 64 ans sont plus nombreux à être motivés par l’accroissement de la sécurité de leur domicile (46 %) et la hausse de la valeur de leur maison (19 %).

Mieux contrôler la consommation d’énergie est une motivation présente davantage auprès des familles comptant quatre personnes ou plus (31 %), tandis que la quiétude d’esprit lorsqu’à l’extérieur du domicile est un plus grand motivateur pour les familles comptant des enfants âgés de 13 à 17 ans (36 %).

Il est intéressant de noter que, parmi les utilisateurs actuels d’objets connectés à la maison, 24 % d’entre eux ont l’intention de s’en procurer au moins un autre dans la prochaine année. Comme quoi, essayer la domotique, c’est l’adopter !  », indique Claire Bourget, directrice principale, recherche marketing, au CEFRIO.

D’ailleurs, 94 % des adultes québécois déjà détenteurs d’objets connectés pour la maison se disent satisfaits de leurs appareils.

De plus en plus d’utilisateurs intéressés

Actuellement, c’est 55 % des adultes québécois qui sont enthousiastes concernant le futur des technologies et des objets connectés comme partie intégrante dans la vie quotidienne. Les jeunes de 18 à 34 ans sont significativement plus nombreux à se dire enthousiastes (69 %).

Dans l’ensemble des adultes québécois, 15 % disent avoir l’intention d’acquérir au moins un appareil connecté pour la maison au cours des douze prochains mois, la majorité est constituée de nouveaux utilisateurs (62 %) – c’est-à-dire qu’ils ne détiennent aucun appareil intelligent pour la maison.

Les hommes (19 %) sont plus nombreux à avoir l’intention d’acquérir un tel appareil comparativement aux femmes (11 %). C’est également le cas des 18 à 24 ans (27 %) et des adultes ayant un revenu familial de 100 000 $ et plus (20 %).

Dans les intentions d’achats formulées par ces futurs utilisateurs, on remarque que les assistants vocaux à domicile, tels Google Home et Amazon Echo, ou encore les systèmes de caméra connectés sont parmi les objets les plus prisés », poursuit Claire Bourget.

Malgré des freins encore importants

Bien qu’une majorité d’adultes québécois se montre enthousiaste face au potentiel de ce type d’appareil, plusieurs freins persistent vis-à-vis ce type de solutions. 

Au Québec, le principal frein des consommateurs à l’achat d’objets connectés pour la maison est la perception d’un manque d’utilité ou de pertinence. Ainsi, 71 % des adultes québécois ne détenant aucun objet connecté pour la maison identifient cela comme freins à l’achat de tels objets. Cela laisse croire que les compagnies qui fabriquent ou vendent ce type de produits auraient tout intérêt à mettre de l’avant leurs impacts positifs.

Par ailleurs, 40 % ont l’impression qu’ils n’en feraient pas un usage assez fréquent, 32 % sont préoccupés par la confidentialité et la sécurité de leurs données, et 28 % sont ralentis par leur prix.

Pour réaliser le volet « La maison intelligente » de l’enquête NETendances 2018, une collecte de données a été réalisée du 3 au 15 avril 2018, au cours de laquelle ont été interrogé 1 000 adultes québécois âgés de 18 ans et plus par voie téléphonique. Les résultats ont été pondérés en fonction du sexe, de l’âge, de la région et de la langue des répondants afin d’assurer la représentativité de l’ensemble des adultes québécois. La marge d’erreur maximale, selon la proportion estimée, se situe à ± 3,10 % pour la base des adultes et à ± 3,18 % pour la base des internautes, et ce, 19 fois sur 20.

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