Les consommateurs québécois s’inquiètent d’une récession Reviewed by La Rédaction on . 7 juillet 2022 Selon le Baromètre du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), sondage réalisé en collaboration avec la firme ORAMA Marketing auprès de pl 7 juillet 2022 Selon le Baromètre du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), sondage réalisé en collaboration avec la firme ORAMA Marketing auprès de pl Rating: 0

Les consommateurs québécois s’inquiètent d’une récession

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7 juillet 2022

Selon le Baromètre du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), sondage réalisé en collaboration avec la firme ORAMA Marketing auprès de plus de 1 000 consommateurs, 69 % des répondants croient que les prix à la consommation vont continuer à augmenter au cours des douze prochains mois, une source d’inquiétude grandissante chez la population québécoise.

Voici les faits saillants à retenir du sondage.

Des Québécois plutôt pessimistes

Tout d’abord, quatre répondants sur dix croient que la situation économique du Québec se détériorera dans les douze prochains mois. Pire : plus de la moitié (55 %) pensent que le Québec sera en récession d’ici la fin de 2022.

Une attitude relativement négative qui se reflète également dans l’indice de confiance des consommateurs qui atteint un plus bas depuis janvier 2021.

22 % des répondants ayant un revenu familial inférieur à 79 000$ prévoient que la situation financière générale de leur ménage se détériorera au cours des trois prochains mois. Par ailleurs, cette inquiétude se fait sentir chez plus de 27 % des personnes âgées de 45 ans, 30 % des retraités et 34 % des ménages monoparentaux.

Les prix à la consommation : motif de crainte

La raison de cet élan de pessimisme ? L’inflation ! Près de 7 Québécois sur 10 pensent que les prix vont augmenter sur ces 12 prochains mois.

Avec l’arrivée d’une possible récession, un très grand nombre de Québécoises et de Québécois doivent prendre conscience de l’importance d’encourager l’économie locale en soutenant nos commerçants d’ici, » indique le directeur général du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), Jean-Guy Côté. L’achat local permet à des employeurs d’ici d’offrir des salaires et des conditions compétitives favorisant le bien-être des travailleurs à traverser cette crise et à consommer au Québec. »

L’achat local s’essoufle

Un voeu qui s’avère pieux pour le moment. Au cours des derniers mois, 39 % des 18-24 ans et 29 % des 25-34 ans consomment davantage dans les magasins locaux, comparativement à 19 % des 35-64 ans. 

Un fait révélateur de ce sondage est que le concept d’achat local prend moins d’importance qu’en 2021 puisqu’alors, plus de 50 % des répondants affirmaient l’importance d’acheter local. 

Un impact direct de l’inflation. En effet, parmi les répondants qui ont diminué leur fréquence d’achats de produits québécois, la moitié l’explique par une diminution de la consommation et l’achat de produits avec les prix les plus bas… peu importe la provenance.


Méthodologie :

Sondage internet mené auprès de 1023 Québécois de 18 ans et plus, en français et en anglais, du 3 au 10 juin 2022. Étant donné le caractère non probabiliste de l’échantillon, le calcul de la marge d’erreur ne s’applique pas.


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