Les femmes PDG seraient-elles plus crédibles que les hommes ? Reviewed by La Rédaction on . Christiane Germain 6 juillet 2021 C'est la question qui se pose quand on voit le résultat d'un sondage réalisé à la fin du mois de mai dernier par SOM à travers Christiane Germain 6 juillet 2021 C'est la question qui se pose quand on voit le résultat d'un sondage réalisé à la fin du mois de mai dernier par SOM à travers Rating: 0

Les femmes PDG seraient-elles plus crédibles que les hommes ?

Par

Christiane Germain

6 juillet 2021

C’est la question qui se pose quand on voit le résultat d’un sondage réalisé à la fin du mois de mai dernier par SOM à travers la province et commandé par l’Institut de la crédibilité.

Voici en effet les 10 PDG les plus crédibles selon l’enquête :

  1. Christiane Germain, coprésidente et cofondatrice, Germain Hôtels
  2. Cora Tsouflidou, présidente fondatrice, Restaurants Cora
  3. Véronique Cloutier, fondatrice, Véro.tv
  4. Danièle Henkel, PDG, Entreprises Danièle Henkel
  5. Alain Bouchard, président exécutif du conseil d’administration, Alimentation Couche-Tard
  6. Nicolas Duvernois, fondateur et PDG, Pur Vodka
  7. Sophie Brochu, PDG, Hydro-Québec
  8. Isabelle Hudon, PDG, BDC
  9. Mitch Garber, PDG, président du conseil, Investir au Canada
  10. Michael Sabia, président du conseil, Banque d’infrastructures du Canada

Un classement éloquent : on retrouve 4 femmes dans les 5 premières places et 6 dans les 10 premières !

C’est en fait un grand et surtout heureux changement pour le milieu des affaires puisque depuis des décennies les hommes ont souvent été perçus plus crédibles dans des postes de haute direction. Nous suivrons de près cette tendance de même que les facteurs de crédibilité afin de conseiller les PDG pour une gestion stratégique des actifs intangibles que sont l’image, la confiance, la crédibilité et la réputation » explique Stéphane Prud’homme, PDG de l’Institut de la crédibilité.

5 facteurs étudiés

Il s’agit de la première édition de ce coup de sonde de la population québécoise sur la perception de la crédibilité de PDG et président(e)s de conseil d’administration en fonction. Les noms d’une vingtaine de présidents et de présidentes d’entreprise ont été retenus, en égales proportions de genres, pour mener cette enquête. Puis, si les personnes étaient connues des répondants, des questions étaient posées sur différents facteurs de crédibilité.

Une trentaine de facteurs déterminent et construisent la crédibilité selon la littérature scientifique. Les cinq ayant le plus d’impact ont été évalués dans ce sondage. Trois ont été divulgués : compétence, légitimité et proximité, puisqu’ils représentent là où les PDG ont scoré le plus haut et le plus bas. Nous ne rendons pas public les autres facteurs, car nous ne voulons pas biaiser le prochain sondage, » explique Stéphane Prud’homme par courriel à Isarta Infos.

Les facteurs qui ont contribué le plus à déterminer les PDG les plus crédibles sont la compétence et la légitimité. À l’inverse, l’un des facteurs qui minent la crédibilité des PDG est le manque de proximité avec les valeurs du grand public, peut-être une forme d’élitisme perçue.

Autre fait à noter, la notoriété n’est pas un gage de crédibilité : à l’exception de Véronique Cloutier, les PDG les plus connus ne se retrouvent pas dans le top 5 des PDG les plus crédibles.

La crédibilité est intangible pour le commun des mortels et il n’est pas facile de la mesurer. Cette étude sur la crédibilité perçue des PDG est une première au Québec et il sera intéressant d’en mesurer l’évolution à moyen et à long terme », ajoute Julie Fortin, coprésidente de SOM.

Méthodologie du sondage

Ce sondage en ligne a été mené du 21 au 31 mai 2021 auprès de 1 030 adultes québécois, en français et anglais. L’échantillon a été tiré du panel Or de SOM, lequel est constitué essentiellement d’internautes recrutés de façon aléatoire par téléphone fixe et cellulaire. Les données ont été pondérées pour refléter au mieux les caractéristiques de la population selon l’âge, le sexe, la langue maternelle, la scolarité, la taille du ménage, le logement (propriétaire/locataire) et la région. La marge d’erreur maximale pour l’ensemble des répondants est de 4,1 %, 19 fois sur 20.



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