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Les Normes de la publicité ont reçu un nombre de plaintes record en 2018

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15 avril 2019

Les Normes de la publicité, l’organisme national, indépendant et sans but lucratif de l’autoréglementation de la publicité au Canada, vient de publier son rapport des plaintes contre la publicité en 2018. En voici les faits saillants.

Les Normes de la publicité administrent le Code canadien des normes de la publicité – principal outil d’autoréglementation de la publicité au Canada – ainsi qu’un mécanisme national de traitement des plaintes des consommateurs à l’encontre de la publicité.

Les chiffres pour 2018 viennent de paraître… et ils sont en augmentation pour la deuxième année consécutive. Les consommateurs ont en effet soumis 2 005 plaintes l’année passée. Parmi celles-ci, 1252 plaintes ont satisfait aux critères d’admissibilité et d’examen prévus au Code canadien des normes de la publicité. La majorité (771) n’ont pas enfreint d’articles du Code et n’ont donc pas été examinées plus avant.

Au final, 481 plaintes restantes concernant 167 publicités ont été identifiées comme étant fondées et ont été soumises au jugement des Conseils (356) ou ont été réglées par voie administrative par le personnel (125). Le résumé en détail de ces plaintes est disponible ici. La plupart invoquaient des préoccupations quant à :

  • la véracité, la clarté et l’exactitude (article 1) et les indications de prix (article 3) : 320 plaintes ont été retenues concernant 27 publicités.

Il s’agit de publicités qui omettaient de l’information pertinente, qui n’énonçaient pas clairement tous les détails pertinents se rapportant à l’offre, qui contenaient des allégations non soutenues ou encore, des indications de prix trompeuses », explique les Normes de la publicité.

  • les descriptions et représentations inacceptables (article 14) : les Conseils ont jugé et retenu 13 plaintes concernant 6 publicités. La plupart des plaintes examinées en vertu de l’article 14 ont porté sur des questions subjectives de goût personnel ou de préférence.

 

  • la sécurité (article 10)

Les différents types de plaintes

Pour la deuxième année consécutive, c’est à l’encontre de publicités d’entités non commerciales que les Normes de la publicité ont reçu le plus grand nombre de plaintes (540). La plupart ont été formulées à l’encontre de publicités d’opinion, notamment des publicités commanditées par des organisations pro-vie que les consommateurs ont jugées trompeuses et/ou dénigrantes pour les femmes.

Suit la catégorie qui génère traditionnellement le plus grand nombre de plaintes, soit la publicité de détail (245 plaintes). Puis, 3e rang, la publicité sur les services de loisirs (y compris les bars et restaurants, les hôtels et hébergements, et les divertissements), avec 232 plaintes.

Concernant les types de média, il s’agit, une fois encore, de la publicité télévisée qui a généré le plus grand nombre de plaintes (708). Suivent les publicités sur les panneaux-réclames, dans les transports en commun et sur d’autres supports de publicité extérieurs (473 plaintes). Quant à la publicité numérique, y compris la publicité sur les sites appartenant aux annonceurs, les placards publicitaires et les messages publicitaires envoyés par courrier électronique, elle a généré 270 plaintes.

 

L’organisme rappelle en conclusion qu’il s’agit d’un nombre record de plaintes pour cette année.

En 2018, les Normes de la publicité ont reçu plus de plaintes que jamais depuis les deux dernières décennies. Outre ce nombre record de plaintes, l’organisme enregistre un nombre record de plaintes (849) alléguant des publicités trompeuses ou inexactes en vertu de l’article 1. Ce nombre élevé s’explique par le grand nombre de plaintes formulées à l’encontre de publicités prétendument trompeuses, faites par des organisations non commerciales. De nos jours, les consommateurs sont informés et sceptiques et n’hésiteront pas à porter à l’attention des Normes de la publicité les allégations publicitaires qu’ils croient non soutenues et trompeuses.

 

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