Les recruteurs scrutent vos réseaux sociaux!
Par La Rédaction
Si vous êtes à la recherche d’un emploi, sachez que votre CV n’est désormais plus le seul élément que vous aurez à peaufiner : il y a de grandes chances pour que vos profils Facebook, Twitter, LinkedIn ou Instagram soient eux aussi examinés par un recruteur.Â
Selon une enquête menée par CareerBuilder pour la France, 52% des employeurs admettent être déjà allés sur les réseaux sociaux pour en savoir plus sur des aspirants à leurs offres d’emploi.
42% les ont recherché sur Google et 15% envisageraient de faire de même. Il y a fort à parier que la pratique soit également connue des recruteurs canadiens.
Aller sur Facebook pour mieux cerner le profil d’un candidat
Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, moins de la moitié des employeurs vont sur LinkedIn pour en savoir plus sur vous (45%): c’est en effet sur Facebook que 55% d’entre eux préfèrent aller jeter un oeil. 26% passent sur Twitter et 23% sur Google + pour en savoir davantage sur vous, et respectivement 14 et 9% vont observer vos photos sur Instagram et Pinterest.
Que cherchent-ils à voir en visitant nos profils sociaux ? En grande partie, il s’agit de vérifier les informations fournies sur le CV ainsi que la crédibilité du candidat. Selon Frédéric Woldanski, directeur général CareerBuilder France, les employeurs ont besoin des réseaux sociaux pour en savoir plus sur les postulants que ce qui est seulement inscrit sur leurs CV. D’où l’importance de maîtriser ce que l’on publie sur le Web, mais aussi ce qui s’y dit de nous!
Les publications qui plaisent… ou pas!
Et force est de constater que les réseaux sociaux peuvent nous faire du tort, 41% des répondants ayant renoncé à une candidature après avoir effectué leurs recherches, et 28% ayant douté de la fiabilité du postulant.
Le fait de découvrir que le candidat a menti sur ses compétences est rédhibitoire pour 32% des recruteurs, suivi du manque de professionnalisme (28%). Les publications sont également passées au crible:
– 24% des employeurs élimineront un candidat s’ils constatent qu’il a critiqué sa dernière entreprise ou ses collègues sur les réseaux sociaux, 21% s’il a partagé des informations confidentielles;
– 23% ne s’intéresseront pas à une personne ayant posté des informations liées à sa consommation de drogue ou d’alcool, 20% si le candidat a posté des photos ou commentaires déplacés ou provocants, 18% si ces commentaires sont discriminatoires;
– pour 18% des employeurs, un candidat qui poste trop souvent, qui n’a pas assez de compétences en communication ou qui aurait menti sur une absence est rayé de la liste;
– 13%, enfin, ne recruteront pas quelqu’un qui aurait des liens avec un comportement criminel.