Les réseaux 4G: pour le Canada, le taux de pénétration est à moins de 50% Reviewed by Christian Bolduc on . 3 septembre 2014 - La prolifération des téléphones cellulaires "intelligents" ajoute quotidiennement une pression supplémentaire pour que les réseaux de transmi 3 septembre 2014 - La prolifération des téléphones cellulaires "intelligents" ajoute quotidiennement une pression supplémentaire pour que les réseaux de transmi Rating: 0

Les réseaux 4G: pour le Canada, le taux de pénétration est à moins de 50%

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4G-bouygues-telecom3 septembre 2014 – La prolifération des téléphones cellulaires « intelligents » ajoute quotidiennement une pression supplémentaire pour que les réseaux de transmission soient plus rapides et efficaces. Les consommateurs exigent que leurs communications – voix et données – puissent être transmises sans délai à leurs récepteurs. Mais est-ce le cas partout au Canada que les utilisateurs soient en mesure de profiter d’un tel niveau de performance?

C’est dans cette perspective que Bell a annoncé, le 26 août dernier, une augmentation de 45% de la vitesse maximale de téléchargement de ses réseaux 4G LTE d’ici la fin de l’année 2015. Une technologie de communication sans fil offrant, dit Bell, un niveau suffisant pour répondre aux exigences actuelles du marché. Mais est-ce vraiment le cas?

De 75 mégabits/seconde actuellement en vigueur (12 à 25Mbits/s de moyenne), l’investissement de 7$ milliards dans le développement de ses réseaux augmentera le débit maximal à 110 mégabits par seconde (14 à 36 mégabits/seconde de moyenne). Bell indique par ailleurs que leurs abonnés installés dans des régions moins densément peuplées pourront dorénavant profiter de cette technologie.

Mais d’après l’Union internationale des télécommunications (UIT), qui est l’organisme régulateur en matière de réseaux cellulaires, le réseau 4G (4è génération de réseaux cellulaires permettant la transmission de la voix et des données) est celui qui doit offrir une vitesse de téléchargement de 100Mbit/s pour un usager en mouvement et 1Gbit/s en mode stationnaire.

Si on considère valables les études qui démontrent une puissance supérieure de la transmission dans les villes par rapport aux régions éloignées, on doit donc prendre cette nouvelle de Bell avec prudence.

C’est d’ailleurs ce que vient dire Netbiscuits dont la note, parue le 27 août dernier et relayée par eMarketer, affirme que le Canada se classe globalement 5è parmi les pays du monde dont le trafic Internet 4G est le plus répandu. Loin derrière la Corée du Sud, avec 76% de pénétration, les États-Unis avec 67%, la Suède à 47% et le Japon à 46%, le Canada, avec 43%, offre, malgré les prétentions commerciales des fournisseurs d’Internet, un niveau de transmission loin d’être optimal pour les usagers (personnels et professionnels) canadiens.

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