L’impact des médias sociaux sur les vacances
Par Roch Courcy
Après avoir vu une publication dans les médias sociaux, plus du tiers (34 %) des voyageurs ont déjà changé leur plan de vacances et plus de la moitié (52 %) ont même décidé de changer d’hôtel. C’est ce que révèle un récent sondage de Social Media Link.
Le sondage a été réalisé durant le mois de mai 2015 par le biais de Smiley360, une communauté de consommateurs friands de médias sociaux et qui donnent des notes à des produits et services.
Ces résultats sont tous basés sur un échantillon de 26 663 personnes. Parmi les personnes interrogées, près de 49 % d’entre elles ont modifié leurs activités en raison de publications dans les médias sociaux.
42 % ont déclaré avoir fait la même chose pour des réservations au restaurant. Même si les médias sociaux ont un fort impact, la bouche-a-oreille continue d’être efficace. 51 % des répondants ont dit aimer obtenir des idées pour savoir où aller, où dormir et quoi manger lors d’un voyage.
Pas seulement pour s’inspirer
Les médias sociaux ne servent pas uniquement aux voyageurs qui veulent obtenir des idées de voyage, mais également à ceux qui veulent partager leurs vacances avec les autres. Selon ce sondage, 94 % des répondants disent utiliser Facebook ainsi. L’application de partage de photos, Instagram, arrive au second rang en obtenant 45 % des réponses. Twitter ferme la marche avec 25 %.
Toujours selon cette étude, 40 % ont dit utiliser les médias sociaux plusieurs fois par jour pour partager du contenu relatif à leurs vacances.
Ne jamais sous-estimer le pouvoir des médias sociaux
Les voyageurs ne font plus de plans de vacances rigides et le sondage le confirme : ils sont influencés par les médias sociaux.
Sue Frech, co-fondatrice et PDG de Social Media Link affirme:
Les marques doivent développer davantage des relations à long terme avec leur clientèle de voyageurs au lieu de faire de la promotion à sens uniquement au sujet d’un rabais et ainsi mettre fin à la conversation par la suite. Les marques doivent réaliser que leur clientèle peut changer d’idée, et ce, jusqu’à la dernière minute ».
Il reste à savoir si l’industrie du voyage est prête à ça !