L’utilisation des médias sociaux par les journalistes en 2016 Reviewed by Roch Courcy on . Il n’y a plus de doute, les médias sociaux ont profondément transformé la façon dont les gens consomment et partagent l’information. Mais qu’en est-il des journ Il n’y a plus de doute, les médias sociaux ont profondément transformé la façon dont les gens consomment et partagent l’information. Mais qu’en est-il des journ Rating: 0

L’utilisation des médias sociaux par les journalistes en 2016

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Il n’y a plus de doute, les médias sociaux ont profondément transformé la façon dont les gens consomment et partagent l’information. Mais qu’en est-il des journalistes?

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C’est la principale question que s’est posée Cision en faisant une étude au sujet de l’utilisation de ces outils de communication par les journalistes.

Cision, une entreprise qui offre diverses solutions de veille médiatique, a récemment dévoilé son livre blanc intitulé 2016 Global Social Journalism Study.

C’est la cinquième édition de cette étude, réalisée une nouvelle fois en partenariat avec l’Université Canterbury Christ Church. Des journalistes des États-Unis, du Canada, de la Finlande, de l’Allemagne, de la France, de la Suède et du Royaume-Uni ont été interrogés au sujet de la façon dont les médias sociaux influencent leur travail et leurs communications avec les professionnels des relations publiques.

Suite au sondage, cinq catégories ont été définies, correspondant aux caractéristiques démographiques et professionnelles des journalistes ainsi que leur attitude face aux médias sociaux. Les catégories sont:

  • Les «architectes» qui sont principalement des journalistes du Web qui pensent que les médias sociaux ont un impact positif sur leur industrie
  • Les «promoteurs» qui croient que les principales utilisations des médias sociaux devraient être la publication, la promotion, le réseautage et la veille
  • Les «chasseurs» qui utilisent les médias sociaux pour le travail deux heures ou moins
  • Les «observateurs» qui ont un présence social minimale et passent la majorité de leur temps dans les médias sociaux à suivre ce que les autres disent
  • Les «sceptiques» qui passent le moins de temps possible sur les médias sociaux et ne voient aucun bénéfice à leur utilisation

Les journalistes américains ont été isolés du reste sondés (dont des journalistes canadiens). Voici les principales conclusions de l’étude 2016.

Les journalistes américains

  • Les promoteurs sont le groupe dominant parmi les journalistes des États-Unis
  • Les journalistes pensent que les médias sociaux devraient être utilisés pour publier et faire la promotion de contenu ainsi que pour interagir avec le public
  • Facebook et Twitter sont les plateformes les plus utilisées, mais les journalistes utilisent une très grande variété
  • La moitié des journalistes affirme «qu’ils ne seraient pas en mesure de faire leur travail correctement sans les médias sociaux»
  • La plupart des journalistes sentent qu’ils sont plus engagés avec leur public grâce aux médias sociaux
  • Le courriel est encore le moyen de contact préféré, et ce, même si les médias sociaux viennent tout juste après

Les journalistes internationaux

  • Les journalistes canadiens et allemands utilisent le plus les médias sociaux pour le travail, tant que les Français les utilisent le moins
  • Dans presque tous les pays sondés, les médias sociaux sont utilisés pour publier et promouvoir du contenu
  • La plupart des répondants disent utiliser trois plateformes sociales
  • Les journalistes canadiens et américains sont les utilisateurs les plus à l’aise avec les réseaux sociaux, à l’inverse des Finlandais et des Suédois
  • La grande majorité des répondants estime «que les médias sociaux ont changé fondamentalement leur façon de travailler»

Il est possible de télécharger l’étude complète sur le site Web de Cision.

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