Marketing au Québec: un marché trop gros pour être limité à la traduction Reviewed by Christian Bolduc on . 11 août 2014 - Dans un rapport paru vendredi dernier, la firme de recherche en marketing eMarketer prévient les marques nationales et internationales que le mar 11 août 2014 - Dans un rapport paru vendredi dernier, la firme de recherche en marketing eMarketer prévient les marques nationales et internationales que le mar Rating: 0

Marketing au Québec: un marché trop gros pour être limité à la traduction

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MusiqueQuebec-410_111 août 2014 – Dans un rapport paru vendredi dernier, la firme de recherche en marketing eMarketer prévient les marques nationales et internationales que le marché québécois est trop important pour être ignoré ou traité comme les autres.

Intitulée « Focus en French Canada: Using Digital Channels for Marketing in Québec, » cette courte publication tend notamment à conclure que traduire ses contenus en français est une stratégie bancale, donc peu efficace dans sa tentative d’atteindre les Québécois. Notamment dans les médias sociaux.

Cette réalité, depuis longtemps connue des spécialistes du marketing québécois, trouve aujourd’hui une nouvelle justification dans le marketing Web. La langue étant un vecteur important dans les communications entre une marque et sa clientèle, il est loisible de comprendre que le sondage, mené par eMarketer et commenté par la journaliste québécoise Marie-Claude Ducas, reflète une réalité que plusieurs organisations canadiennes semblent, encore aujourd’hui, négliger.

171326La maîtrise du français, dans les réseaux sociaux, est aussi nécessaire qu’utile pour une marque en ce sens que toute communication – ou absence de réponse – peut être vue instantanément en public. « Le consommateur francophone, dit Marie-Claude Ducas, constate que le temps de réponse est beaucoup plus lent (ou inexistant) lorsqu’il communique avec des marques canadiennes qu’avec des organisations québécoises. »

Une négligence qui peut ternir l’image d’une organisation et lui fait perdre de la crédibilité – donc des appuis et potentiellement des ventes – dans sa tentative de percer ce marché unique en Amérique du Nord. A contrario…

« Les consommateurs québécois sauront récompensés les marques qui font un effort notable pour personnaliser leurs contenus ici, dit le président de Headspace Marketing, Éric Blais, en ajoutant que cette sensibilité fait toute la différence entre une organisation intégrée au Québec et celle qui se comporte en touriste. »

Résultats redondants d’une réalité pourtant si facile à comprendre historiquement.

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