Marketing sur Facebook: Les Québécois plus réceptifs aux marques que les Canadiens anglais!
Par Christian Bolduc
D’après une étude menée récemment par Headspace Marketing, les Québécois reçoivent plus positivement les messages publiés par les marques que leurs compatriotes du Canada anglais.
La langue, dit l’étude intitulée «What Québec Wants» et publiée par cette agence québécoise installée à Toronto dont la raison d’être est d’aider les marques torontoises à mieux comprendre le marché québécois avant de l’investir, est un vecteur très révélateur des attitudes des uns et des autres quant aux messages publiés sur Facebook par les marques présentes au Canada/Québec.
Pour 68,5% des Québécois sondés, les messages publiés par les marques sont considérés aussi positivement que les publications de leurs amis. Au Canada anglais, ce pourcentage baisse drastiquement à 15,5%.
Alors que 64,2% des Canadiens anglais ne font qu’effleurer le contenu du message, les Québécois ont le même réflexe mais à 17,2% seulement. Et si 9,9% de Québécois et 14,9% de Canadiens anglais passent par-dessus ce genre d’information, on constate que seuls 4% de Francophones et 5,4% d’Anglophones ignorent purement et simplement ces communications.
Ce qui est fascinant ici est de constater les raisons pour lesquelles un individu cesse «d’aimer» une marque sur Facebook. Chez les Francophones, l’utilisation du français dans les communications est primordiale. En effet, 20% des répondants – contre 6% seulement chez les Canadiens anglais – disent rejeter une marque si le contenu publié sur Facebook ne se fait généralement pas dans leur langue de préférence.
Le niveau de tolérance des Anglophones en regard à la pertinence des contenus est manifestement plus bas. Si 62,2% d’entre eux cessent de suivre les activités d’une marque pour cette raison, on constate que moins de 10% des Québécois réagissent de la même façon dans ces cas spécifiques.
Même réaction en ce qui a trait à la fréquence des messages publiés. 9,3% des Québécois rejettent une marque lorsque celle-ci publie des messages trop fréquents, alors que plus de 56% des Canadiens anglais adoptent la même posture dans un cas comme celui-là.
Les Québécois sont plus prompts à rejeter une marque, et ce dans une proportion de 51,4% – contre 1,6% chez Canadiens anglais – lorsque leurs demandes d’information restent sans réponses.
Notons enfin que 7,2% des Québécois coupent les ponts avec une marque lorsque celle-ci est incapable de lui fournir une réponse à une demande dans sa langue de préférence. Chez les Canadiens anglais, ce pourcentage est de 0.