Marketing web : 2 % et rien de plus
Par François Nadeau
Ce 1%, c’est encore beaucoup plus que le taux de clics que vous risquez d’obtenir avec une publicité Facebook ou AdWords ou que le pourcentage de gens qui partageront vos messages sur Twitter.
Ces chiffres peuvent paraître très bas, mais quand on y pense bien, c’est plutôt logique. Pensons par exemple à une publicité de voiture sur un site Web quelconque. Prenons d’abord pour hypothèse que la majorité des gens qui cliqueront sur la publicité sont des consommateurs impliqués dans un processus d’achat (processus que l’on ne fait pas tous les ans, et qui
durerait environ un mois). Prenons ensuite comme hypothèse que ceux-ci cliqueront seulement si la pub contient un assez bon incitatif pour les faire passer à l’action. Il ne reste donc plus beaucoup d’internautes potentiels susceptibles de cliquer sur cette pub, et encore faut-il qu’ils la voient.Aussi, lorsqu’on pense que la plupart des gens ignorent les publicités à la télé, que le taux d’ouverture d’un courriel marketing est d’environ 20 %, et que seulement une petite proportion de fans reçoivent vos messages sur Facebook, il n’est pas surprenant que le pourcentage de gens qui prennent action soit faible. La majorité des consommateurs ne nous voient pas ou nous ignorent, malgré tous nos efforts.
Pour maximiser les résultats auprès de cette petite portion d’internautes et maximiser le pourcentage encore plus petit de gens qui procéderont éventuellement à un achat, il faut travailler fort. Vous devrez savoir combien de gens représentent ce 2 % ou 1% de clients potentiels, qui ils sont, quel est le bon endroit, le bon moment et le bon message à diffuser pour les inciter à passer à l’action une première fois, et finalement, quelles actions sont à privilégier pour qu’ensuite ceux-ci fassent une action supplémentaire, et ultimement acheter.