Plus de la moitié des courriels lus sur mobile
Par François Nadeau
Est-ce que vos envois courriel sont toujours bien optimisés pour être consultés sur un appareil mobile? Si ce n’est pas le cas, il est plus que temps de vous y mettre.
3 novembre 2017
Selon une étude de la firme Return Path, plus de la moitié (55 %) des courriels envoyés dans le monde seraient lus sur un outil mobile, soit une tablette, une liseuse ou un téléphone intelligent en mesure de lire un courriel. C’est bien plus que les plateformes de messagerie en ligne comme Gmail (28 %), qui se classent au deuxième rang,  ou les logiciels tels qu’Outlook (16 %), pour lesquels les parts restent stables au fil des ans.
Ces chiffres recueillis suite à l’analyse de 27 milliards de courriels envoyés entre mai 2016 et avril 2017 concordent avec ceux d’études similaires effectuées par d’autres firmes spécialisées.
La proportion de courriels ouverts sur mobile a donc pratiquement doublé en cinq ans. En 2012, la même mesure prise par Return Path indiquait alors une part de 29 %.
Ces données représentent toutefois une moyenne mondiale. Au Canada, la part de courriels lus sur un appareil mobile est maintenant de 70 %. Le pays fait donc partie d’une liste comptant notamment les États-Unis (71 %), l’Australie (71 %) et le Royaume-Uni (76 %) où cette proportion est égale ou supérieure à 70 %.
Au Québec, déjà en 2015, un rapport du CEFRIO indiquait que 83 % des mobinautes québécois propriétaires d’un téléphone intelligent utilisaient leur appareil pour communiquer par courriel, contre 87 % pour les détenteurs d’une tablette numérique.
Gmail continue son ascension
Les données recueillies par Return Path illustrent également la croissance constante d’utilisation de Gmail. Parmi les plateformes de messagerie en ligne (webmail), elle détient près de 60 % des parts de marché, contre seulement 18 % pour Hotmail, qui se classe au 2e rang. En 2012, la plateforme de messagerie de Google n’occupait que 6 % du marché.
Les habitudes évoluent rapidement en termes de consultation de courriels. Il est donc important de s’assurer que nos envois soient particulièrement bien adaptés aux solutions dominantes.