Promouvoir les entreprises numériques: mission réussie à Québec Reviewed by Raymond Morin on . On peut sans hésiter affirmer que la première édition de la Semaine du Numérique à Québec fut une réussite. Et, que ce franc succès est de bonne augure pour la On peut sans hésiter affirmer que la première édition de la Semaine du Numérique à Québec fut une réussite. Et, que ce franc succès est de bonne augure pour la Rating: 0

Promouvoir les entreprises numériques: mission réussie à Québec

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On peut sans hésiter affirmer que la première édition de la Semaine du Numérique à Québec fut une réussite. Et, que ce franc succès est de bonne augure pour la prochaine édition.

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À travers toutes les activités au programme, j’ai notamment pu réaliser une entrevue avec Joé Bussière, directeur général et principal associé chez LIBEO, un des joueurs majeurs du Web à Québec.

Cofondateur et membre du CA de Québec Numérique, également fondateur de l’événement Web à Québec, c’est avec une certaine fierté qu’il m’a parlé du succès de la 1ère Semaine du Numérique de la Ville de Québec, qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes, et conquis la région au-delà des attentes.

L’idée de regrouper tous les événements des médias numériques de la région de Québec, pour mieux promouvoir les entreprises de la Vieille Capitale, a germé à la suite d’une mission commerciale effectuée en Europe, plus précisément à Bordeeaux, il y a 3 ans.

«On est revenus avec l’idée de transformer le Web à Québec», explique M. Buissière, qui mentionne que le fondement de ce regroupement d’activités faisait déjà partie de leurs réflexions à l’époque.

La mission première de cet événement consiste à «promouvoir le numérique au sens large». Le développement de l’aspect international de la semaine du numérique à Québec pourrait aisément, selon moi, concurrencer le C2 Montréal.

Pour Joé, cependant, la semaine du numérique à Québec ratisse plus large que le C2 Montréal.

Chacun a son créneau (…) il peut y avoir des conférenciers internationaux qui vont traiter de médias sociaux, de Web et de numérique, alors que je pense que C2 est beaucoup plus généraliste».

Le Web à Québec vise quant à lui toutes les sphères du numérique, tant les métiers du Web que la réalité virtuelle, le «UX Design» ou le marketing Web, et regroupe donc toutes les expertises des entreprises régionales.

Avec des partenaires solides comme l’Office Franco-Québécois pour la Jeunesse, Pixel Québec, l’Université Laval, L’Observatoire des médias sociaux en relations publiques, la Bibliothèque de Québec et la ville elle-même, la semaine du numérique à Québec est promise à une belle expansion.

En outre, le réseautage des gens d’affaires du milieu a été bonifié avec la présence de spécialistes du Web de la France et des États-Unis. Les rencontres B2B ont été profitables et les échanges ont créé «un maillage et des occasions d’affaires», selon Joé Buissière.

Compte tenu de la coordination nécessaire à la mise en place d’un tel événement, j’ai demandé à M. Buissière si ça n’était pas un peu trop.

Confiant, il m’a répondu par la négative.

Je ne crois pas, surtout si on se compare à des « South by South West », qui se déroulent sur des semaines entières, qui se déroulent sur plusieurs semaines».

Les réflexions du comité organisateur, sous la direction générale de Pierre-Luc Lachance, sont déjà tournées vers la prochaine édition. 

Le bilan de cette grande première prendra sans doute en considération l’un des défis toujours existants lors de ces grands rassemblements Web: le réseau WiFi. Cette semaine, il a donné du fil à retordre aux professionnels présents et aux entreprises et hôtels environnants.

D’autre part, on reverra la gestion des activités, qui cette année étaient tellement diversifiées et intéressantes, mais chargées jusqu’à se chevaucher, que certains des plus férus seront sans doute restés sur leur faim.

Selon M. Buissière, toutefois, chacun a pu y trouver son compte et la logistique de la prochaine édition sera soigneusement remaniée.

On a déjà des pistes d’amélioration, on va essayer de mieux organiser, bien séparer les activités, bien les identifier et bien les communiquer aussi».

Même s’il affirme que rien de précis n’est prévu à l’agenda du rassemblement de l’an prochain, Joé Buissière laisse quelques indices au passage :

C’est sûr qu’on va voir encore comment faire le maillage entre les différentes activités, si on peut bonifier l’expertise du Web à Québec pour venir peut être aider d’autres activités (…) aller chercher l’expertise de chacun et encore agrémenter et encore augmenter l’offre de conférences et l’offre d’activités de la semaine du numérique.»

Étant donné le potentiel des villes comme Montréal et Trois-Rivières en termes de marché Web, ce grand événement pourrait prendre les allures d’une semaine numérique nationale. Pour le moment cependant, Joé Buissière souhaite conserver l’événement dans la grande Capitale. «Je pense que le but pour l’instant pour la ville de Québec, c’est de rayonner (…) il ne faut pas grossir trop vite» – mais il demeure ouvert à l’idée.

La mission des prochaines années sera avant tout de développer les relations avec Bordeaux, Nantes, Rennes et même la Wallonie en Belgique, où des corridors officiels sont créés et doivent être maintenus. Il s’agira aussi de continuer à mettre au premier plan les entreprises Web de la région, qui représentent plus d’une cinquantaine d’organisations.

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