Quand la génération Z parle de son avenir professionnel
Par La Rédaction
Entrepreneurs, soucieux de mener une carrière riche et épanouissante, les jeunes de la génération Z recherchent avant tout un équilibre entre vies professionnelle et personnelle.
C’est ce qui ressort, dans les grandes lignes, d’une étude menée par le cabinet Universum. Pour réaliser ces travaux, Universum a interrogé 50 000 étudiants de niveau CEGEP dans le monde entier.
Les deux objectifs les plus importants pour ces jeunes natifs du numérique sont:
- réussir à concilier vie privée et travail,
- obtenir une certaine stabilité et sécurité de l’emploi.
La question de l’équilibre entre vies personnelle et professionnelle est importante pour ces jeunes. Elle varie cependant selon l’endroit où ils vivent:
- à Hong-Kong, 63% des jeunes «Z» interrogés déclarent qu’il s’agit de leur priorité numéro 1,
- c’est le cas de la moitié des sondés aux États-Unis,
- et du tiers des jeunes Russes.
Globalement, nombreux sont ceux qui ont peur de ne pas trouver un emploi qui corresponde à leur personnalité (37%).
Une proportion similaire de jeunes «Z» (36%) ont peur de trouver une job où il n’y aurait pas de développement de carrière possible. Enfin, 28% craignent de ne pas atteindre les objectifs qu’ils se fixeront en début de carrière.
Si 71% de leurs grands frères de la génération «Y» pensent que leur niveau de vie dépasse celui de leurs parents, ils ne sont que 55% des «Z» à être de cet avis. Crise, récession: la morosité ambiante n’encourage pas, il est vrai, à l’optimisme.
Est-ce pour la même raison que ces jeunes n’envisagent pas de faire de hautes études?
62% d’entre eux sont prêts à faire leur entrée sur le marché du travail après le CEGEP (ou équivalent selon les pays) plutôt que d’entamer des études supérieures.
Travailleurs, ces jeunes le sont bel et bien, mais ils sont surtout entrepreneurs dans l’âme: plus de la moitié d’entre eux s’imagine bien à la tête de sa propre entreprise.
En attendant qu’ils deviennent leur propre patron, ces jeunes sont ouverts aux propositions d’emplois, et une grande majorité (83%) ne voit aucun inconvénient à ce qu’un recruteur la contacte via les réseaux sociaux. En revanche, 59% déclarent ne pas apprécier que les entreprises utilisent ces médias pour y faire de la publicité.
Visualisez l’infographie d’Universum ici.
Pour aller plus loin: Les milléniaux, ces employés d’un nouveau genre.