Quelles sont les pratiques des Québécois en matière d’achats écoresponsables ? Reviewed by La Rédaction on . 22 mai 2024 Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), en collaboration avec ORAMA Marketing, vient tout juste de dévoiler les résultats de son dernier 22 mai 2024 Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), en collaboration avec ORAMA Marketing, vient tout juste de dévoiler les résultats de son dernier Rating: 0

Quelles sont les pratiques des Québécois en matière d’achats écoresponsables ?

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22 mai 2024

Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), en collaboration avec ORAMA Marketing, vient tout juste de dévoiler les résultats de son dernier baromètre, sur les thématiques des retours, des invendus, des articles de seconde main, ainsi que sur l’obsolescence programmée et le droit à la réparabilité. Compte-rendu.

Bonne nouvelle pour commencer : l’indice de confiance des consommateurs québécois a bondi de plus de 5 points en 3 mois. Cependant, si les Québécois sont plus optimistes face à la situation de leur ménage, ils sont tout de même 68 % à se dire inquiets face à l’avenir et 43 % à penser que la situation économique se détériorera encore dans la province au cours de l’année.

Les articles invendus et usagés gagnent en popularité

De façon générale, 75 % des participants au sondage se disent intéressés par les articles invendus offerts à 25 % de rabais. Plus le pourcentage de rabais augmente et plus ceux-ci se disent très intéressés.

Cet engouement se retrouve également pour les articles de seconde main. En effet, au cours de la dernière année, plus de la moitié des Québécois (56 %) ont acheté des articles usagés en magasin. 19 % des consommateurs disent même en acheter souvent.

La raison de ces achats ? En premier lieu, les économies (82 %) mais également pour la protection de l’environnement (43 %).

Les Québécois voient d’un bon œil la réparabilité

En octobre dernier, le gouvernement du Québec a adopté le Projet de loi 29, celui de la Loi protégeant les consommateurs contre l’obsolescence programmée et favorisant la durabilité, la réparabilité et l’entretien des biens. Dans ce contexte, il est intéressant de savoir que le terme « obsolescence programmée », qui désigne des stratégies de conception et de production pour limiter la durée d’un produit et ainsi accélérer l’achat d’un produit de remplacement, est connu par seulement 45 % des Québécois.

L’obsolescence programmée et la réparabilité des biens font grandement partie des réflexions actuelles chez nos détaillants. Bien que l’accès aux pièces et à la main-d’œuvre représente parfois un défi, ceux-ci sont conscients des transitions écologiques à effectuer dans le secteur et sont de plus en plus proactifs dans ce domaine », partage Damien Silès, directeur général du CQCD.

C’est dans la catégorie des articles électroniques, cellulaires et ordinateurs qu’une majorité de consommateurs (61 %) a eu le plus souvent le sentiment d’avoir acheté un produit dont la fin semblait programmée. Cette catégorie est suivie par celle des meubles et électroménagers (48 %) et par les petits appareils de cuisine (46 %).

Alors que les métiers de réparateurs, cordonniers et autres deviennent de plus en plus rares, la plupart des Québécois (86 %) trouvent importante la réparabilité des objets. Si la majorité des Québécois disent avoir accès aux services de réparation, les deux principaux freins à l’utilisation de ceux-ci sont les coûts des pièces de remplacement et de main-d’œuvre.

61 % des consommateurs disent garder leurs biens aussi longtemps qu’ils fonctionnent, alors que 9 % des Québécois achètent souvent les produits innovants avant tout le monde et ce, tous produits confondus.

Finalement, pour ce qui est des produits en location dans un commerce, ceux-ci ne semblent pas encore avoir attiré l’attention d’une majorité de consommateurs.


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