Quelles sont les régions québécoises les plus (et les moins) connectées ?
Par La Rédaction
28 août 2018
Dans quelle mesure les adultes québécois sont-ils connectés? Quels usages font-ils des technologies liées au Web et au numérique? Afin de répondre à ces questions, le CEFRIO vient de rendre public un portrait numérique de seize des régions administratives du Québec, compilé à partir des données exclusives de son enquête NETendances 2017.
Taux de foyers branchés à Internet : Laval quasiment intégralement connectée
Globalement, au Québec en 2017, 91 % des adultes disposaient d’une connexion Internet à la maison. Quelques légères disparités sont à remarquer avec la région de Laval nettement au-dessus de la moyenne (96%). Et, dans le bas du classement, la Côte-Nord (88%), l’Abitibi-Témiscamingue (87 %) et l’Outaouais (86%) sont les seules sous les 90 %.
A noter également qu’en 2017, les hommes étaient plus susceptibles de disposer d’une connexion à Internet à la maison (93 % chez les hommes par rapport à 90 % chez les femmes). Par ailleurs, les adultes québécois âgés de 55 ans et plus étaient significativement moins susceptibles de disposer d’une connexion à Internet à la maison (83 %) comparativement aux autres groupes d’âge
Les internautes réguliers : Montréal, Capitale-Nationale et Montérégie en tête
Au Québec, 89 % des adultes ont utilisé Internet au moins une fois par semaine en 2017, une proportion en hausse de trois points comparativement à 2016. De toutes les régions du Québec, c’est la région administrative de Montréal, la Capitale-Nationale et la Montérégie qui se démarquent (90%), même si la différence avec les autres région restent minimes.
À l’inverse, les régions du Saguenay-Lac-Saint-Jean (85 %) et de la Mauricie (85 %) sont légèrement en retrait.
Possession d’un téléphone intelligent : la Côte-Nord devant, la Mauricie derrière
Près de deux adultes québécois sur trois (66 %) possédaient un téléphone intelligent en 2017, ce qui représente une augmentation de sept points de pourcentage comparativement à 2016. En tête de file, on trouve les régions administratives de la Côte-Nord (71 %), de Montréal (69 %), de Laval (69 %) et de la Montérégie (69 %). Les taux les plus bas étaient, eux, observés en Mauricie (58 %), en Chaudière-Appalaches (59 %) ainsi qu’en Estrie (60 %) et en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (60 %).
Les hommes étaient plus susceptibles d’en détenir un également (69 %) par rapport aux femmes (63%) tandis que le taux d’adoption des 55 ans et plus n’était que de 41 %… soit 30 points de moins que les 45-54 ans. Un vrai gouffre générationnel.
Tablette électronique : Laval légèrement au-dessus, la Gaspésie décroche
En ce qui concerne les tablettes électroniques, un peu plus de la moitié des adultes québécois en possédait une en 2017 (53 %), un taux stable comparativement à 2016. C’est dans la région de Laval qu’on observait le taux d’adoption le plus élevé (58 %), loin les régions Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (43 %) et en Outaouais (46 %).
Cette fois-ci, ce sont les 18-34 ans (46 %) et les 55 ans et plus (49%) qui sont en-dessous de la moyenne.
Commerce électronique : le grand écart entre le quatuor de tête et le trio de fin
Enfin, le taux de cyberacheteurs sur une base mensuelle en 2017 était situé à 39 % pour l’ensemble du Québec, soit une augmentation de sept points de pourcentage depuis 2015.
Les régions de la Capitale-Nationale (44 %), de Montréal (42 %) et de la Montérégie (41 %) se distinguaient significativement à la hausse en 2017. À l’inverse, c’est sur la Côte-Nord (27 %), dans le Bas-Saint-Laurent (31 %) et en Mauricie (31 %) où le taux de cyberacheteurs était le plus bas en 2017.
La valeur moyenne provinciale du panier d’achats mensuel se situait à 280 $. La région de Laval était la région où la valeur moyenne du panier d’achats mensuel était la plus importante, à 541 $. En plus d’avoir la plus petite proportion de cyberacheteurs (27 %), la région de la Côte-Nord était également la région où la valeur moyenne du panier mensuel était la plus petite (142 $).
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