Samsung ouvre grand les bras aux bloqueurs de publicité
Quelques mois après Apple, le géant coréen du mobile annonce que la dernière version de son navigateur sera ouverte aux bloqueurs de publicité.
La publicité sur Internet est devenue le cheval de bataille de nombreux acteurs du Web.
Utile à la survie d’une grande majorité de sites, elle est boudée par les internautes et mobinautes, fatigués de la voir s’inviter lourdement et trop souvent sur les pages qu’ils consultent. Sans parler des données personnelles qu’elle embarque au passage, bien souvent sans demander l’avis de quiconque.
Les bloqueurs de publicité rencontrent donc un franc succès, et Samsung suit donc la tendance amorcée par Apple à l’automne 2015, en annonçant, début février, qu’il installera des bloqueurs sur la dernière version de son navigateur mobile natif – et donc pas sur Chrome, par lequel passe pourtant la plupart des utilisateurs d’Android.
De quoi prendre un peu de recul sur l’annonce du fabricant coréen.
La première application d’ores et déjà compatible, et disponible gratuitement sur le Google Play Store, est Adblock Fast.
Selon le site The Verge, cette application aurait, à date, séduit près de 200 000 utilisateurs, notamment parce qu’elle permet de charger les pages Web 50% plus vite en les soulageant du poids des publicités, et parce qu’elle permettrait également d’économiser sa batterie.
Une première étape pour Samsung, qui prévoit de rendre rapidement compatibles d’autres bloqueurs de publicité, et un coup sur la tête des éditeurs de sites dont la survie dépend des recettes publicitaires.
La discussion semble toutefois s’amorcer pour trouver une solution moins radicale que le blocage pur et simple, et l’arrivée de Brave, un navigateur qui propose un «tri sélectif» des publicités, pourrait potentiellement constituer une réponse acceptable pour tous.
