Selon Léger, les nouveaux arrivants rencontrent des enjeux financiers et professionnels au Canada Reviewed by La Rédaction on . 27 novembre 2024 Quels sont les défis et les expériences que vivent les nouveaux arrivants au Canada ? Une partie de la réponse se trouve dans la deuxième éditi 27 novembre 2024 Quels sont les défis et les expériences que vivent les nouveaux arrivants au Canada ? Une partie de la réponse se trouve dans la deuxième éditi Rating: 0

Selon Léger, les nouveaux arrivants rencontrent des enjeux financiers et professionnels au Canada

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27 novembre 2024

Quels sont les défis et les expériences que vivent les nouveaux arrivants au Canada ? Une partie de la réponse se trouve dans la deuxième édition de l’étude « Décodez les nouveaux arrivants » que vient de publier Léger. Voici les faits saillants.

Cette large enquête tombe alors que le gouvernement fédéral réduit ses objectifs d’immigration initiaux, prévoyant de diminuer le nombre de nouveaux résidents permanents de 22.5 % d’ici 2026. Conséquence : il devient de plus en plus important que le Canada accueille et retienne ces nouveaux arrivants. Rappelons que, selon Statistique Canada, les immigrants représentent un peu moins d’un quart de la population (un chiffre qui ne dépassait pas 10 % en 1971).

D’importants défis financiers

Premier enseignement : la pression financière affecte les nouveaux arrivants au Canada, puisque la moitié (51 %) d’entre eux qualifient leur situation financière de mauvaise, comparativement à un peu plus du tiers de la population générale au Canada. De plus, plusieurs nouveaux arrivants sont sur la corde raide en matière de revenus et de dépenses, 58 % d’entre eux affirmant que leurs revenus sont égaux ou inférieurs à leurs dépenses.

Un comble quand on sait 7 nouveaux arrivants sur 10 sont venus au Canada pour des raisons économiques et pour un meilleur niveau de vie.

En cause ? Un pays plus cher que prévu pour 84 % des répondants (49 % de « beaucoup plus cher » et 35 % de « un peu plus cher »). Une précarité qui représente autant un obstacle pour se loger (44% disent que leur statut de nouvel arrivant rend difficile la location d’un appartement) et pour obtenir une hypothèque.

Une plus grande difficulté à trouver un emploi

Est-ce la cause ou la conséquence de l’élément précédent ? Selon Léger, 60 % des nouveaux arrivants constatent que leur statut rend difficile l’obtention d’un emploi ou, à 55 %, d’un salaire comparable pour leur rôle.

Par ailleurs, 6 personnes sur 10 ayant un emploi indiquent avoir eu des difficultés à faire valoir leurs qualifications.

Une connexion culturelle importante via l’épicerie

L’étude soutient également que le commerce de détail est essentiel pour favoriser l’intégration des nouveaux arrivants.

Les détaillants jouent un rôle clé en aidant les nouveaux arrivants au Canada à se sentir chez eux », indique ainsi Lisa Covens, vice-présidente des affaires publiques chez Léger. Comme de nombreux nouveaux arrivants font face à des défis financiers et recherchent des produits qui reflètent leur culture, le fait d’offrir diverses options et de solides programmes de fidélisation peut faire une grande différence. Les détaillants ont une occasion unique de soutenir les nouveaux arrivants tout en construisant des communautés plus fortes et plus inclusives. »

Un quart des nouveaux arrivants indique ainsi que la disponibilité de produits ethniques de leur pays d’origine est un facteur clé dans le choix de leur détaillant alimentaire. Plus frappant encore, 61 % des personnes interrogées déclarent que leurs origines culturelles influencent leurs décisions d’achat lorsqu’elles font leurs courses. En outre, trois personnes sur dix estiment qu’il est important que le membre du personnel qui les sert provienne de leur communauté d’origine.

Malgré tout, les nouveaux arrivants apprécient le « Canadian way of life »

Une note positive pour finir : deux tiers des nouveaux arrivants choisiraient d’immigrer à nouveau au Canada, un chiffre inchangé depuis le printemps 2024. Tandis que les trois quarts d’entre eux prévoient rester de façon permanente au pays, seulement un quart envisage de partir.

Malgré les difficultés, 80 % des nouveaux arrivants gardent espoir que le Canada maintiendra ses valeurs. Six personnes sur dix se sentent bien lorsqu’elles partagent le fait qu’elles sont de nouveaux arrivants, et un tiers d’entre elles en sont fières.


Méthodologie :

Cette enquête a été menée en ligne du 23 septembre au 28 octobre 2024 auprès de 1 324 personnes arrivées au Canada il y a entre 0 à 5 ans et 774 personnes arrivése au Canada il y a entre 6 à 10 ans

Les résultats ont été pondérés en fonction de l’âge, du sexe, de la région, du pays de naissance et du nombre d’années écoulées depuis l’arrivée. Ils ont aussi été pondérés en fonction du profil des immigrants des dix dernières années du recensement de 2021, afin de garantir un échantillon représentatif des nouveaux arrivants. À titre comparatif, un échantillon probabiliste de cette taille présente une marge d’erreur ne dépassant pas ±2,1 % (19 fois sur 20).




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