Télétravail ou changer d’emploi? La plus récente enquête d’IWG faite par Angus Reid Reviewed by La Rédaction on . 11 juin 2021 Une récente enquête d’IWG faite par Angus Reid a révélé qu’une fois les restrictions relatives au télétravail levées, 65% des Québécois souhaitent 11 juin 2021 Une récente enquête d’IWG faite par Angus Reid a révélé qu’une fois les restrictions relatives au télétravail levées, 65% des Québécois souhaitent Rating: 0

Télétravail ou changer d’emploi? La plus récente enquête d’IWG faite par Angus Reid

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11 juin 2021

Une récente enquête d’IWG faite par Angus Reid a révélé qu’une fois les restrictions relatives au télétravail levées, 65% des Québécois souhaitent que leur trajet pour se rendre au travail ne dépasse pas 30 minutes aller-retour, et 30% préfèrent un trajet de 15 minutes maximum.

L’enquête a révélé que seulement 16% des Québécois trouvent l’idée de travailler dans un bureau ou un lieu de travail situé à plus de 15 minutes de leur domicile plus attrayant. La majorité d’entre eux préféreraient soit travailler à domicile (23%), soit travailler dans un bureau proche de leur domicile (24%), ou soit adopter un modèle de travail hybride (36%), c’est-à-dire un mélange de travail à domicile, dans un bureau local et, à l’occasion, dans un siège social d’entreprise. S’ils devaient travailler au bureau cinq jours par semaine, 32% ont déclaré qu’ils chercheraient un autre emploi.

L’année dernière a transformé le mode de fonctionnement des organisations, plusieurs employeurs réalisant qu’une main-d’Å“uvre peut être très engagée et productive tout en utilisant un modèle de travail hybride», déclare Wayne Berger, PDG des Amériques pour IWG. «Si la COVID nous a appris quelque chose sur le travail, c’est que parcourir de longues distances pour se rendre au bureau est universellement impopulaire et que les durées des trajets devraient être considérablement réduites, peut-être jusqu’à une moyenne de 15 minutes.»

15 minutes de trajet
Les urbanistes se font depuis longtemps les champions de «la ville en 15 minutes», une approche de la vie, du travail et des loisirs qui permet de répondre à tous les besoins d’une communauté dans un rayon de 15 minutes. L’appétit pandémique pour le travail hybride suggère que le passage à un trajet de 15 minutes est en bonne voie. D’ailleurs, la Grande-Bretagne et les États-Unis sont à l’avant-garde de cette approche, et de nombreux autres pays les suivent de près.

Les Québécois interrogés partagent la même opinion pour certains des avantages de travailler plus près de chez eux:

  • Plus de temps pour préparer des repas à la maison (70%)
  • Plus de temps pour faire de l’exercice (66%)
  • Moins d’argent dépensé dans l’achat de nouveaux vêtements (63%)
  • Une plus grande capacité à essayer les entreprises locales pour la première fois (42%)
  • Les parents qui travaillent ont plus de temps à consacrer à leurs enfants (86%)

Les employés ont réalisé que plusieurs heures ont été perdues à faire le trajet vers un bureau où ils n’ont pas nécessairement besoin d’être, et les entreprises ont vu qu’un modèle hybride n’est pas seulement synonyme d’employés plus heureux et plus engagés, mais qu’il permet également de réaliser d’importantes économies», déclare Berger. «Les espaces de travail flexibles en dehors des centres-villes traditionnels joueront un rôle important dans la création de villes de 15 minutes dans le monde entier, en veillant à ce que les employés puissent facilement passer de leur domicile à un bureau local et, occasionnellement, au siège de l’entreprise».

Une étude réalisée en 2019 par Regus prévoyait que la croissance des modes de travail hybrides et des lieux de co travail en dehors des grandes métropoles pourrait apporter plus de 13,7 milliards de dollars annuellement aux économies locales canadiennes au cours des 10 prochaines années. La pandémie a non seulement accéléré cette tendance, mais a probablement augmenté ce chiffre.

Le futur est flexible
Alors que plusieurs entreprises canadiennes déterminent à quoi ressemblera le retour au travail, de nombreuses organisations dans le monde sont passées à une structure plus décentralisée, fonctionnant selon un modèle de « hub and spoke » (modèle étoile). À l’échelle mondiale, IWG a ajouté un million d’utilisateurs à son réseau depuis le début de l’année, et un million d’autres sont en attente. En mars 2021, IWG a conclu le plus gros contrat de son histoire, permettant à 300 000 employés de Nippon Telegraph and Telephone Corporation de travailler à partir de l’un des 3 500 espaces de travail d’IWG dans le monde. Ce contrat fait suite à un certain nombre de contrats similaires conclus avec de grandes entreprises, notamment un accord avec Standard Chartered pour ses 95 000 employés.



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