Trop d’applis tuent-elles le marché des applis?
Par La Rédaction
Le marché des applis, c’est fini? Saturation des magasins, baisse des téléchargements et suprématie de certains éditeurs: le point sur la situation.Â
Selon le site ReCode, le marché des applications serait en déclin: les téléphones intelligents étant déjà remplis d’apps, leurs utilisateurs n’en téléchargeraient tout simplement plus de nouvelles.
Mais la situation ne date pas d’hier: en 2014 déjà , comScore estimait qu’aux États-Unis, la majorité des détenteurs de smartphones ne téléchargeait aucune application au cours d’un mois. Plus récemment, SensorTower affirmait pour sa part qu’entre mai 2015 et mai 2016, les 15 plus importants éditeurs d’applications avaient subi une baisse de 20% de leurs téléchargements aux États-Unis.
Des chiffres à relativiser avec les 3% de hausse des téléchargements estimés au niveau mondial. En fait, comme l’indique le site Les Échos, ce sont plutôt les années fastes du marché des applications qui sont derrière lui, mais les gens continuent bel et bien d’utiliser les apps. C’est même essentiellement ce qu’ils font sur leur téléphone: elles représentent 90% du temps passé dessus.
Concrètement, ce sont les applications de réseaux sociaux, de divertissement et de services qui ont le plus de succès.
WhatsApp arrive en tête des téléchargements, à 41,2 millions.
Suivent:
- Messenger, 39,3 millions de téléchargements
- Facebook, 36 millions
- Snapchat, 27 millions
- Instagram, 25,6 millions
- YouTube, 12,5 millions
- Uber, 10,9 millions
- Spotify, 10,2 millions
- Twitter, 8,3 millions
- Netflix, 7,5 millions
Une chose est sûre: les magasins d’applications sont saturés (le magasin d’Apple compte plus d’un million d’apps alors qu’il en avait 500 à son lancement) et les utilisateurs de smartphones ouvrent toujours les mêmes.
Si Uber et Snapchat connaissent une croissance fulgurante, ce sont les Facebook et autres Google qui s’en sortent clairement le mieux, confirmant leur domination du marché en termes d’utilisation, peu importe les fluctuations du nombre de téléchargements.