Un service d’autopartage utilisant l’intelligence artificielle et la cryptomonnaie
Par François Nadeau
Autant dans le domaine de la cryptomonnaie, de l’intelligence artificielle que dans celui des transports partagés, les choses évoluent rapidement et de nombreux projets sont lancés pratiquement tous les jours.
26 janvier 2018
SnagRide, une entreprise basée à Los Angeles, a choisi de tirer profit de toutes ces évolutions.
Celle-ci se définit comme étant la première entreprise d’autopartage longue distance en Amérique à utiliser à la fois l’intelligence artificielle et la technologie blockchain. Selon le fondateur de SnagRide, l’usage de cette dernière rend la plateforme plus sécuritaire et efficace que les autres applications disponibles présentement. Elle n’est d’ailleurs pas la seule organisation dans le domaine du transport à utiliser cette technologie.
Le fonctionnement de la plateforme est simple et semblable en plusieurs points à d’autres services du genre. D’une part, un conducteur publie sa destination et son heure de départ. D’autre part, un passager intéressé qui possède un compte client paiera son déplacement et conviendra avec le conducteur d’un lieu de rencontre. Tout cet échange d’informations s’effectuera via des contrats intelligents, gérés par la blockchain.
De son côté, l’intelligence artificielle est utilisée afin de mettre en lien de manière efficace des conducteurs et passagers ayant des préférences et des habitudes similaires.
En début d’année, l’organisation a lancé sa propre cryptomonnaie (MILE token). Celle-ci sera disponible en prévente tout le mois de janvier pour les «investisseurs» intéressés.
L’utilisation de la cryptomonnaie ne sera pas uniquement un moyen de paiement, mais aussi une façon pour l’application de jumeler les passagers et conducteurs.
Selon l’entreprise, l’utilisation des MILE servira aussi à prévenir la fraude en plus de diminuer les frais de transaction, dont ceux liés aux transactions par carte de crédit.
Le modèle d’affaires de SnagRide tiendra-t-il la route? Est-ce qu’un nombre suffisant d’utilisateurs seront volontaires pour se procurer une cryptomonnaie afin d’avoir recours au service? Dans tous les cas, on ne pourra pas les accuser de ne pas tenter d’innover.