Congrès International de Communication (International Association for Media and Communication Research)

La Faculté de communication de l’Université du Québec à Montréal accueillera, du 12 au 16 juillet prochain, le congrès de l’International Association for Media and Communication Research (IAMCR).

À cette occasion, plus de 1 200 participants se rassembleront au cÅ“ur de Montréal à l’occasion du plus grand événement international en communication. Cette édition, qui se déroulera pour la première fois en Amérique du Nord, a pour thème «Hégémonie ou résistance? Sur le pouvoir ambigu de la communication» et soulignera le 58^e anniversaire du congrès.

Ce thème, qui reflète à la fois l’histoire et la culture particulières de notre université et de notre ville, fait écho aux événements de l’actualité mondiale. Il fait référence au rôle central de la communication dans différents mouvements de résistance (Occupy, Idle No More, Printemps arabe et érable, etc.). Les participants du Congrès de l’IAMCR proviennent de plus de 80 pays. Il était donc essentiel pour nous d’aborder ce fil conducteur selon un point de vue international et de permettre le partage des différentes expériences dans le domaine de la recherche en communication. Les tarifs d’inscription à l’Association et au Congrès reflètent bien cette réalité : selon la provenance des participants, le prix de l’inscription est différent et suit la réalité économique du pays d’origine et du statut professionnel des participants », indiquent Christian Agbobli et Yanick Farmer, codirecteurs de l’événement et professeurs auDépartement de communication sociale et publique de l’UQAM.

Quand ? Du 12 au 16 juillet 2015.
Où ? UQAM, salle Marie-Gérin-Lajoie du pavillon Judith-Jasmin, 405 rue Sainte-Catherine Est.

Palais des congrès de Montréal, 1001 place Jean-Paul-Riopelle – pour la cérémonie d’ouverture du dimanche 12 juillet, à 17 h 30.
Inscriptions ici.

Programmation complète ici.

Parmi les conférenciers du congrès :

• Indrajit Banerjee, directeur de la Division de la société de l’information de l’UNESCO. Il est un expert des médias spécialisé dans l’impact social des technologies de l’information et de la communication. Conférence d’ouverture le dimanche 12 juillet, à 17 h 30;
• Martìn Alfredo Becerra, spécialiste de l’étude des médias en Amérique latine. Professeur dans trois universités au Chili et en Argentine, Becerra s’intéresse aux phénomènes de concentration des médias et de convergence des technologies de l’information et de la communication. Conférence le lundi 13 juillet, à 11 h;
• Serge Proulx, professeur et cofondateur de la Faculté de communication de l’UQAM. Ses recherches portent principalement sur l’usage des médias et des technologies, sur les approches de la réception sociale des médias, de même que sur les enjeux sociaux et politiques de la « société de l’information ». Conférence le mercredi 15 juillet, à 11 h;
• Andrew Feenberg, philosophe américain de la technique. Il a développé une approche critique des sciences et des technologies, surtout dans le domaine des communications. Conférence le jeudi 16 juillet, à 11 h;
• Jamal Eddine Naji, membre fondateur de l’Organisation des droits de l’homme au Maroc et ancien journaliste et chroniqueur pour les médias marocains. Il se spécialise dans l’étude du journalisme sur la scène internationale et particulièrement au Maghreb. Conférence le jeudi 16 juillet, à 16 h.

Parmi les thèmes abordés lors du congrès, mentionnons:

• Dans quelle mesure les médias et la communication peuvent-ils changer le monde dans lequel nous vivons?
• Comment la communication peut-elle contribuer à l’émancipation des individus et des groupes dans leurs contextes locaux?
• Comment les formes modernes de la communication, considérées autant comme outils de manipulation que comme instruments de la liberté, interagissent-elles avec l’idéal de la démocratie?
• Si la communication a un pouvoir, quelle est la nature de celui-ci?
• Comment les médias décrivent-ils les processus hégémoniques et les actes de résistance?
• De quelle manière le divertissement, les médias sociaux, le journalisme ou les relations publiques agissent-ils comme symboles de la résistance ou du contrôle pour l’entreprise privée et la société civile?
• De quelle manière la recherche sur les médias et la communication peut-elle être elle-même un lieu de domination hégémonique ou de résistance?

À propos de la Faculté de communication
La Faculté de communication de l’UQAM est le plus important pôle de formation communication au Canada, avec près de 90 professeurs, 300 chargés de cours, 3900 étudiants, 21 000 diplômés et 36 programmes de formation et 40 employés de soutien. Ses membres Å“uvrent au sein de six instituts interdisciplinaires et de nombreux centres et chaires de recherche, y compris la chaire UNESCO-Bell de communication et de développement international, et Orbicom, le réseau des chaires UNESCO en communication. Cette association avec l’UNESCO permet à la Faculté de communication de développer la recherche sur les médias et la communication partout dans le monde.

La Faculté a pour mission de promouvoir et développer l’enseignement, la recherche et la création en communication, tant sur le plan des différentes formes de la communication sociale et publique que sur le plan de la communication médiatisée. La qualité de ses programmes et de son personnel enseignant, la renommée de ses diplômées et de ses diplômés et l’étroite collaboration avec les milieux professionnels contribuent à consolider son excellente réputation.

À propos de l’Association internationale des études et recherche sur l’information (AIERI/IAMCR)
L’IAMCR est l’association la plus ancienne et la plus réputée en ce qui concerne la promotion de la recherche en communication et média dans le monde, et ce, dans une perspective critique. Elle encourage particulièrement la participation des chercheurs émergents, des femmes et des membres provenant de régions économiquement défavorisées.