4 bonnes raisons d’aller sur LinkedIn (même si on a rien à vendre)
12 juillet 2022
Ces dernières années, LinkedIn est devenu le repère des consultants et des représentants aux ventes en tout genre, qui font la promotion de leurs expertises, de leurs produits ou de leurs services selon un mode « business to business »; dès lors, on peut se demander la pertinence d’aller sur cette application de réseautage professionnel, si on n’a « rien à vendre »… La réponse est «oui!», sans détour. Voici 4 bonnes raisons d’entretenir son réseau malgré tout.
1. Pour faire la « veille » de votre secteur d’activité
Avoir un réseau, ça peut être un objectif en soi, dit spontanément François Latulippe, consultant en marketing et en positionnement LinkedIn. On peut être heureux dans notre emploi et trouver notre compte sur LinkedIn. Plusieurs y vont pour acquérir de nouvelles connaissances et se tenir au courant des tendances dans leur secteur d’activités. »
La stratégie est simple, explique-t-il. Un professionnel qui veut faire une veille de son secteur peut faire des demandes de contacts à des collègues et aussi s’abonner à des influenceurs qui abordent des sujets pertinents à son métier.
2. Pour demander de l’aide professionnel
Tout le monde a besoin, à un certain moment, d’une information, d’un service ou d’un produit dans le cadre de son travail, explique le consultant en positionnement. Quand tu as un réseau professionnel déjà en place, c’est facile de faire une demande ponctuelle. On peut ainsi obtenir plusieurs références de haute qualité en très peu de temps. »
En effet, il n’est pas rare de voir des utilisateurs LinkedIn faire des demandes de références dans une publication. La richesse des réponses dépendra toutefois de l’étendue et de la réactivité du réseau en place.
3. Au cas où votre situation professionnelle change
Même si on est heureux en emploi, la situation peut changer du jour au lendemain. Un nouveau boss insupportable, une entreprise qui fait faillite, le conjoint qui trouve un emploi dans une autre ville, les raisons de changer d’emploi sont nombreuses.
Si, soudainement, on a besoin de se trouver un nouvel emploi, ça va être pas mal plus facile d’entreprendre des démarches si on peut déjà compter sur un réseau étendu », résume François Latulippe.
4. Pour fuir la chicane et la polarisation (au Québec, du moins)
Depuis quelques années, Facebook et Twitter sont devenus particulièrement acrimonieux; ces médias sociaux sont peuplés de troll qui prend plaisir à semer la discorde. LinkedIn, jusqu’à maintenant, a su éviter cet écueil. Du moins au Québec.
Nous avons une communauté québécoise somme toute gentille et bienveillante, note le consultant en positionnement. En 15 ans, ce n’est arrivé qu’une seule fois où j’ai eu à bloquer une personne qui cherchait à contredire tous ceux qui réagissaient à mes publications. »
Le ton tranche avec les publications provenant d’Europe ou des États-Unis, où il n’est pas rare de voir dans des « trolls » chercher la bisbille dans les commentaires. Les Québécois ont la réputation de chercher la « bonne entente », et ça ne date pas d’hier. Profitons-en!
