4 tendances heureuses (ou malheureuses) sur la planète RH en 2024 Reviewed by Philippe Jean Poirier on . 14 août 2024 Maintenant que la pandémie est dernière nous et que la pénurie de main-d’œuvre s’est allégée, les entreprises ont retrouvé la marge de manœuvre pou 14 août 2024 Maintenant que la pandémie est dernière nous et que la pénurie de main-d’œuvre s’est allégée, les entreprises ont retrouvé la marge de manœuvre pou Rating: 0

4 tendances heureuses (ou malheureuses) sur la planète RH en 2024

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14 août 2024

Maintenant que la pandémie est dernière nous et que la pénurie de main-d’œuvre s’est allégée, les entreprises ont retrouvé la marge de manœuvre pour exprimer leurs préférences en termes de mode de travail et de gestion RH. Voici 4 tendances émergentes dans le monde du travail. Certaines plus réjouissantes que d’autres.

😞 1 – L’adoption de la semaine de… 6 jours ?

La nouvelle a de quoi étonner, dans un contexte où la semaine de quatre jours est intensément discutée comme moyen d’apporter un peu de bien-être aux employés. À l’autre bout du spectre, la Grèce a plutôt choisi, il y a quelques mois, de permettre la semaine de 6 jours dans le cas particulier d’entreprises ouvertes 24 heures sur 24 et ayant un besoin de personnel qualifié.

Peut-on y voir la naissance d’une tendance ? En avril dernier, Samsung a adopté une « mesure d’urgence» contraignant ses cadres à des semaines de 6 jours jusqu’à l’obtention de meilleurs résultats financiers. En contrepartie, il faut noter que l’annonce du gouvernement grec a été largement critiquée, qualifiée de « retour au moyen âge» pour les travailleurs.

😃 2 – Des avantages sociaux «inclusifs»

En février 2023, un sondage mené aux États-Unis par EBRI a révélé une insatisfaction profonde des travailleurs LGBTQ+ envers leurs avantages sociaux (incluant le régime de retraite et le programme de bien-être et de santé mentale), avec un taux de satisfaction de 44 % versus 61 % pour leurs collègues non-LGBTQ. Toutefois, un mouvement semble s’amorcer pour aborder cet enjeu. Toujours en 2023, 72 % des employeurs sondés par WTW indiquaient que l’adoption d’une politique EDI avait une « incidence » sur leur stratégie d’avantages sociaux.

Concrètement, il faut aussi reconnaître que de plus en plus d’entreprises adoptent des programmes d’avantages sociaux plus « inclusifs », qui s’adressent explicitement aux personnes s’identifiant LGBTQ+. Il y a un peu plus d’un an, Les Aliments Maple Leaf ont annoncé une politique d’avantages sociaux inclusive, incluant des «prestations pour soins d’affirmation de genre et aide pour la famille» et un «soutien en santé mentale». Et ce n’est qu’un exemple parmi les entreprises qui se joignent au mouvement.

😞 3 – Obligation de retourner au bureau

Selon la tendance officielle, les entreprises devraient privilégier la flexibilité d’horaire et de lieux de travail… Or, dans la pratique, plusieurs dirigeants d’entreprise ont formulé une objection en dictant les modalités d’un retour complet (Goldman Sach, Amazon, X) ou partiel (Adobe, Asana) de leurs employés dans les locaux d’entreprise.

Avec un marché de l’emploi qui redonne le gros bout du bâton aux employeurs, il faut s’attendre à ce que les employeurs insistent plus lourdement sur le retour effectif de leurs troupes au bureau.

😃 4 – Mobilisation des employés pour l’environnement

En 2022, le principal facteur pressant les dirigeants d’entreprise québécoise de réduire les GES était les employés (source : Rapport Baromètre de la transition 2023).

(Source : Rapport Baromètre de la transition 2023)

L’année suivante, en 2023, on se rend compte que cette mobilisation a porté ses fruits. De 2022 à 2023, le pourcentage d’entreprises qui ont effectué leur bilan carbone a bondi de 13% à 21%. Voilà un pas dans la bonne direction. Dans le Rapport 2023, on constate toutefois que le «point de pression» le plus important est désormais le facteur « client », qui a pris le relais pour convaincre les entreprises de prendre le virage écologique.


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