Clubhouse : 6 choses à savoir sur le réseau social du moment
Par La Rédaction
23 février 2021
Le nouveau réseau social basé uniquement sur les conversations orales en direct connaît un succès fulgurant. Découverte de Clubhouse en 6 faits saillants.
1. Une application basée sur des conversations orales en direct
Expliquons déjà le principe de cette application, dont le principe va à l’encontre de la majorité des réseaux sociaux actuels. Sur Clubhouse, pas de publication, pas de photos, pas de vidéos, pas de mot dièse. Ni écrit ni visuel. Juste de l’audio ! Et pas du balado, juste du direct.
L’utilisateur se promène au gré des salons (rooms) de discussion, limités à 5 000 personnes en simultané, et peut écouter des conversations sur les thématiques de son intérêt. Une sorte de meet-up oraux ou de débat radiophonique 2.0 en somme. Pour participer, il suffit de demander à la personne modératrice.
2. Une communication virale
Autre particularité saugrenue : l’application n’est disponible pour le moment que pour les personnes détentrices d’un iPhone ou d’un iPad. La version Android n’étant pas encore sortie.
Et, même avec un appareil flanqué d’une pomme au dos, il n’est pas possible d’y accéder spontanément ! Il fauten effet être parrainé. Chaque utilisateur dispose de deux invitations à partager à son entourage. De quoi susciter bien entendu la convoitise. Et de générer ce petit sentiment d’élitisme de club privé.
3. Des célébrités au rendez-vous
Pour ajouter à la ferveur sur les réseaux sociaux, l’application s’est appuyée sur des personnalités connues pour développer sa notoriété.
Les entrepreneurs Elon Musk et Mark Zuckerberg, l’animatrice Oprah Winfrey, l’acteur Jared Leto, l’humoriste français Jamel Debbouze, les rappeurs américains Meek Mill et 21 Savage… Tous ont échangé avec les auditeurs sur la plateforme depuis ses débuts.
4. L’esprit de Twitter des débuts
C’est en tout cas ce que disent ceux qui ont testé le concept, notamment Bruno Guglielminetti, consultant en stratégie numérique. Du fait de la barrière à l’entrée, Clubhouse est vierge des traditionnels trolls. Les gens s’écoutent, se laissent parler, échangent… Pour le moment du moins.
Et en période de confinement partout sur la planète, ce besoin de reconnexion aide sans conteste le développement de l’application !
5. Une licorne… de moins d’un an !
Un succès fulgurant. Clubhouse a en effet été créé en Californie en mars 2020 par Paul Davison et Rohan Seth, le premier entrepreneur de la Silicon Valley, le second, ingénieur chez Google.
Le Monde explique d’ailleurs que la communauté afro-américaine, sous l’impulsion de certains investisseurs de l’application, a grandement participé à son succès dès son lancement.
En janvier, Clubhouse était -déjà- valorisé plus de un milliard de dollars, lui accordant le statut de licorne et, aujourd’hui, elle compte plus de 10 millions d’utilisateurs. Malgré son banissement de Chine, en février dernier.
6. Des controverses malgré tout
Ce « Linkedin vocal » suggère quelques questions. D’une part, comment faire de la modération sur un réseau social audio, autrement dit sans mots-clés ni visuels ? Surtout quand on parle de conversations en direct… impossibles à enregistrer ni à rediffuser.
Ce dernier point est aussi la source d’un sentiment de « fear of missing out » (FOMO), la peur de rater quelque chose d’important, généré par Clubhouse. Ce qui peut la rendre très chronophage et addictive. Des sites pointent également déjà des failles de sécurité.
Selon le New York Times, le réseau social ne souhaiterait pas vendre de la publicité mais plutôt se rémunérer par le biais d’évenements payants, d’un modèle d’abonnement ou de pourboires. Affaire à suivre donc.
Et vous, que pensez-vous de Clubhouse ?
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