À compétences égales en emploi, qui choisir?

Un « sage » m’a déjà fait voir l’être humain comme un diamant aux multiples facettes. Toute personne développe ses compétences au gré de ses expériences et par l’acquisition de connaissances théoriques et pratiques. Et selon les situations, elle fait valoir certaines facettes de sa personnalité plutôt que d’autres. C’est peut-être pour cela que la sélection d’un candidat pour un poste est si difficile, car on ne peut jamais comparer des pommes avec des pommes. Et cela, c’est sans tenir compte de l’aspect relationnel.

Est-ce qu’un bachelier en récréologie avec une formation d’appoint en informatique peut devenir un programmeur-analyste renommé s’il a toujours été un passionné d’ordinateurs? Est-ce qu’une ingénieure chimique qui va chercher des notions en développement durable peut devenir une bonne spécialiste en environnement? Ferait-on confiance à une coach parentale qui n’a pas d’enfant, mais qui a travaillé dix ans en garderie et qui complète une formation universitaire en gestion de la petite enfance?

Tout est relatif, me direz-vous. Mais tout dépend de chaque personne qui se doit d’aller chercher le petit « je ne sais quoi » pour se démarquer. Le diplôme qu’une personne choisit est important, mais le chemin qu’elle prend pour l’obtenir l’est tout autant. À compétences égales, un employeur sera tenté de comparer les activités connexes et intérêts des candidats ex æquo.

Certains trouvent inutiles les informations connexes sur les intérêts personnels, les sports et les loisirs des candidats dans un CV. Moi, je pense qu’on peut trouver dans ces quelques lignes une mine d’informations intéressantes et pertinentes qui peuvent aider les recruteurs à voir une autre facette des candidats en lice. Et pour les candidats, c’est une occasion unique de faire connaître d’autres compétences souvent ignorées qui peuvent faire pencher la balance de leur côté. Un de mes amis s’est déjà fait remarquer juste parce qu’il avait précisé qu’il était un passionné d’aviation, et surtout parce que le patron en question était, lui aussi, un grand amateur dans le domaine qui venait de commencer son cours de pilotage récréatif…