À quelle heure sommes-nous le plus productif au travail ? Reviewed by Philippe Jean Poirier on . 15 janvier 2019 L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, veut le diction. C’est aussi la conclusion d’un sondage auprès de 400 salariés canadiens de la fir 15 janvier 2019 L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, veut le diction. C’est aussi la conclusion d’un sondage auprès de 400 salariés canadiens de la fir Rating: 0

À quelle heure sommes-nous le plus productif au travail ?

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15 janvier 2019

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, veut le diction. C’est aussi la conclusion d’un sondage auprès de 400 salariés canadiens de la firme Robert Half, qui s’est intéressée au moment de la journée – mais aussi de la semaine – où les travailleurs se considèrent le plus productifs.

Une majorité de travailleurs se disent plus productifs en début de semaine, avec un pic de productivité le mardi :

Si on s’intéresse au moment de la journée propice à une haute productivité, une majorité de travailleurs (72%) choisissent l’avant-midi.

  • Début d’avant-midi : 41%
  • Fin d’après-midi : 2%
  • Diner : 2%
  • Début d’après-midi : 14%
  • Fin d’après-midi : 9%
  • Après les heures de travail / tard en soirée : 3%

Source: Robert Half

Matinaux VS oiseaux de nuit

Ce sondage éclair de la firme Robert Half auprès d’employés canadiens, met en lumière un clivage entre les travailleurs qui se considèrent comme des «lève-tôt» ou des «matinaux» (31% des travailleurs, si on retient ceux qui sont productifs en début de matinée) et ceux qui s’affichent comme «oiseaux de nuit » (3% des travailleurs, si on retient ceux qui sont productifs tard en soirée). Les premiers, de toute évidence, sont plus nombreux que les derniers.

Tout d’abord, mentionnons que l’inclinaison à se sentir productif très tôt le matin ou très tard en fin de journée n’est pas un choix. Il semble plutôt que ce soit une réalité imposée par la génétique.

C’est ce qu’a démontré une étude conjointe de la firme 23andme et de UK Biobank, qui associe des gènes spécifiques avec le rythme circadien du sommeil.

Aussi, il est intéressant de savoir que les deux groupes de personnes ont leur caractéristiques particulières. Une étude de la London School of Economics and Political Science suggère que les oiseaux de nuit ont plus de chance d’avoir une intelligence supérieure qu’inférieure.

En contre-partie, une étude de l’Université d’Exeter Medical School en Angleterre a montré que le fait de se coucher tard avait des répercussions sur la santé :

[…] les oiseaux de nuit ont un plus grand risque d’avoir des problèmes de santé mentale, tels que la schizophrénie et un bas niveau de bien-être mental, même si d’autres études sont nécessaires pour complètement comprendre le lien.»

L’importance de savoir

Koula Vasilopoulos, président régional chez Robert Half, souligne l’importance de bien se connaître comme travailleur :

Soyez conscient de l’endroit où vous faites votre meilleur travail et cherchez proactivement des manières de reproduire cet environnement, conseille-t-il dans le communiqué de presse. Ça peut signifier de faire un remue-méninge le matin – parce que c’est le moment où vous êtes le plus créatif – en limitant les distractions avec un casque d’écouteur ou en plaçant une note sur la porte mentionnant que vous n’êtes pas disponible. [Connaître le contexte dans lequel vous êtes le plus productif] peut vous aider à mieux gérer votre horaire et votre tâche de choses à faire. »



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