C’est mon métier: vice-présidente en relations publiques marketing Reviewed by Aurore Le Bourdon on . À l'âge de 9 ans, Katia Robillard le sait: quand elle sera grande, elle sera dessinatrice de mode, avocate ou travaillera dans les communications. Le dernier ch À l'âge de 9 ans, Katia Robillard le sait: quand elle sera grande, elle sera dessinatrice de mode, avocate ou travaillera dans les communications. Le dernier ch Rating: 0

C’est mon métier: vice-présidente en relations publiques marketing

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À l’âge de 9 ans, Katia Robillard le sait: quand elle sera grande, elle sera dessinatrice de mode, avocate ou travaillera dans les communications. Le dernier choix l’a emporté: tombée en amour après une première expérience en agence de relations publiques, elle est aujourd’hui vice-présidente relations publiques marketing chez Citoyen Optimum. Pour Isarta Infos, elle raconte son métier.

«Depuis 13 ans que je fais ce métier, je continue d’apprendre tous les jours: c’est l’une des raisons pour lesquelles j’adore ce que je fais». Énergique et pleine de vie, Katia Robillard nous parle de son quotidien avec une passion non dissimulée.

Relations publiques marketing: travailler autour d’un produit

Après une année en droit, Katia Robillard s’oriente vers une formation en communication à l’Université de Montréal. Elle touche alors aussi bien à la publicité qu’aux relations publiques, en passant la radio ou la télévision. C’est en 2002 qu’elle intègre, après deux expériences en publicité, l’agence de RP Communications Elizabeth Boileau: c’est le déclic.

«J’ai vraiment adoré mes 4 années passées dans cette agence: c’est là que j’ai appris mon métier. J’avais beaucoup de très beaux clients, notamment dans la gastronomie, mais aussi en mode et en tourisme. Forte de cette première expérience concluante, j’ai travaillé 4 ans chez Casacom avant de rentrer chez Citoyen Optimum en tant que directrice, il y a 5 ans et demi. J’y ai été promue directrice principale et, en décembre dernier, vice-présidente relations publiques marketing».

Le mot marketing associé à celui de RP est lié au fait que Katia Robillard travaille essentiellement autour d’un produit. C’est d’ailleurs elle qui a bâti cette pratique au sein de son agence: seule pour commencer, elle chapeaute aujourd’hui une équipe de 7 personnes.

«C’est une job très prenante, si on n’est pas passionné, ça ne peut pas fonctionner»

Lancement et positionnement de produit, inaugurations, campagnes avec des blogueurs ou des personnalités influentes… L’éventail des missions d’un responsable RP marketing est vaste: «aucune journée ne ressemble à la précédente, je ne vois pas le temps passer. Mais la contre-partie, c’est que je ne peux pas compter mes heures: cette job est prenante, ce n’est pas un 9 à 5, on peut avoir des événements en soirée, des voyages de presse… Si on n’est pas passionné et dédié à son métier, ça ne peut pas fonctionner».

S’intéresser aux autres, un pré-requis

Katia Robillard est en charge d’élaborer des stratégies de relations publiques répondant aux objectifs des clients, lesquels sont principalement issus des secteurs de la mode, de l’alimentation/gastronomie, du tourisme et des produits de consommation. Mais notre vice-présidente n’en oublie pas pour autant le terrain:

«Je continue de rencontrer des blogueurs, des journalistes… Je pense que pour développer les meilleures stratégies, rien de tel que de rencontrer les gens sur le terrain. C’est ce qui me passionne le plus donc je continuerai de le faire tout au long de ma carrière».

Les «gens»: voilà un sujet qui revient très souvent sur le tapis pendant notre entrevue avec Mme Robillard. Et pour cause: qui dit relations publiques dit rencontres, échanges et communications.

«Rencontrer des gens, c’est ce qui me passionne le plus. Je continuerai toujours de le faire.»

Aimer les autres et s’intéresser aux histoires de chacun est un pré-requis au métier de responsable RP, une nécessité qui va notamment favoriser l’inspiration.

«Je pourrais passer des heures à regarder les gens dans la rue, leur comportement, leur style, notamment lorsque je suis à l’étranger. Mes idées me viennent de là: de ce que j’ai vu, de ce que j’ai lu, des expositions où je suis allée… La créativité est une composante importante de mon métier, il faut la cultiver».

Les relations publiques, un domaine exigeant

Boulimique de connaissances, Katia Robillard consomme beaucoup de médias: dès le déjeuner, elle passe de La Presse+ à l’émission Salut,Bonjour!, avant de se brancher sur le 98,5 dans sa voiture. Elle lit également beaucoup de blogues (en tient d’ailleurs elle-même un), de magazines et de romans, visionne des émissions qu’elle a enregistré… Quant aux médias sociaux, c’est Instagram qui a sa préférence:

«C’est le meilleur outil d’espionnage en RP! On peut y voir facilement tout ce que font les marques, et ainsi ne pas proposer à nos clients un concept qui aurait déjà été fait ailleurs. Pour moi, c’est vraiment le fun, car mon but est de toujours innover et faire quelque chose de différent».

Un esprit curieux et vif, une grande organisation et l’envie d’apprendre: voici les qualités qui ont permis à Katia Robillard de mener à bien sa carrière. Aux personnes désireuses de se lancer dans les RP, elle conseille néanmoins de tester le travail en agence avant de s’y jeter la tête la première:

«Le travail en agence de relations publiques, honnêtement, ce n’est pas facile. Il y a beaucoup de mandats, les choses vont très vite, il faut aimer travailler sur plusieurs sujets en même temps. Soit on aime, soit on n’aime pas! Mais si on aime ça, alors il y a vraiment de quoi s’épanouir».

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