Comment trouver un emploi en communication? L’exemple de Monic Néron
Par La Rédaction
Le présent article est le premier d’une série de trois, dont l’objectif est de présenter aux étudiants en communication quelques trucs pour effectuer leurs débuts sur le marché du travail.
En se basant sur des témoignages, les articles se veulent des récits inspirants, offrant du même coup les suggestions de jeunes professionnels pour savoir faire son chemin dans le milieu des communications.
La journaliste Monic Néron: miser sur l’expérience
Monic Néron a seulement 27 ans lorsqu’elle devient en 2013 journaliste à l’antenne de Puisqu’il faut se lever au 98,5 FM. Si elle occupe aujourd’hui une place de choix comme chroniqueuse judiciaire pour l’émission matinale la plus écoutée des Montréalais, ce ne fut pas sans de nombreuses années d’angoisse et de travail acharné. Jeune femme fonceuse, elle n’a jamais hésité à saisir les opportunités ni à mettre ses nerfs en jeu.
Monic détient une majeure en communication et une mineure en scénarisation de l’Université du Québec à Montréal. Mais c’est à l’âge de 16 ans que son parcours professionnel a véritablement commencé, alors qu’elle a mis les pieds dans une chaîne de télévision communautaire de Charlevoix.
Quand ils m’ont vue débarquer, ils se sont presque moqués de moi, mais je savais déjà à l’époque que c’était ce que je voulais faire. Ils m’ont fait passer un screentest et ensuite ils m’ont offert un poste d’été », raconte la journaliste.
Se focaliser sur l’expérience
L’été suivant, elle a jumelé à son travail à la télé quelques heures pour la station de radio CIHO, toujours à Charlevoix. À l’été de ses 18 ans, elle a obtenu un poste d’été à temps plein dans cette même station.
Je me focalisais déjà sur l’expérience. À 18 ans, tous mes amis avaient déjà des salaires plus intéressants, en travaillant au casino de Charlevoix par exemple. Moi je travaillais au salaire minimum et je faisais 45 minutes de voiture pour me rendre au travail. Mais je savais que ça serait payant un jour. Finalement, je n’ai jamais mangé de beurre de peanut », explique-t-elle en précisant qu’elle était certaine de manger du beurre de peanut pendant au moins 10 ans.Â
Pendant ses études universitaires, Monic travaillait à la radio de Charlevoix durant l’été et le congé des Fêtes.
Je disais oui à tout! Des shows de balades musicales aux émissions Jukebox, j’ai tout essayé. Je travaillais l’été et à Noël, j’avais les pires quarts de travail. Mais j’aimais ça », soutient-elle.Â
Si la jeune femme a cumulé de nombreuses expériences professionnelles, c’est son passage à la chaine de télévision ADR.tv, à Montréal, qui a marqué la suite de son parcours.
J’ai eu la chance de grandir en même temps que l’entreprise et donc, de pouvoir développer mon initiative. J’ai pu créer mes propres concepts télévisuels », explique Monic.
Trouver sa voie
Il s’agit d’une chance en or, mais surtout d’une expérience qui lui permet de se découvrir un nouvel intérêt. La chaîne ADR.tv se concentre principalement sur des sujets d’actualités judiciaires et de sécurité publique, le futur créneau de la journaliste en devenir.Â
J’ai compris que ce qui me motivait le plus, c’était que mon travail serve à quelque chose, à quelqu’un », précise-t-elle.
C’est justement cette nouvelle passion qui a poussé la jeune femme sur la voie de l’information et de l’actualité criminelle. Monic a travaillé plusieurs années pour ADR.tv, avant qu’une nouvelle opportunité se présente.
C’était en 2011, à l’antenne du 98,5, pendant les Fêtes. On lui a alors offert d’animer une émission spéciale, le 25 décembre et le 1er janvier.
Je n’ai pas dormi de la semaine! J’étais tellement stressée, je pensais que je jouais ma carrière », explique-t-elle, la voix encore essoufflée.
Quelques mois plus tard, elle se voyait offrir des heures comme recherchiste, qui tranquillement l’ont mené au prestigieux poste qu’elle occupe aujourd’hui.
Pas de recette miracle
Selon elle, il n’y a pas de recette miracle dans le métier de journaliste, mais ses nombreuses expériences, aussi petites soient-elles, lui ont permis de monter un portfolio du tonnerre.
Il faut saisir toutes les opportunités, même si ça ne représente pas ce qu’on veut faire dans l’immédiat. Il ne faut pas avoir peur de sortir de sa zone de confort. J’ai même travaillé comme chroniqueuse circulation! Aujourd’hui, ça me sert. Et surtout, il ne faut pas hésiter à travailler fort. »
Monic offre ces judicieux conseils aux actuels étudiants en communication qui désirent œuvrer dans le métier. Encore aujourd’hui, elle est la plus jeune de l’équipe de Paul Arcand.
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