Défis des entreprises en 2016, où en sommes-nous aujourd’hui ?
Par François Nadeau
À pareille date l’an dernier, Isarta Infos publiait un texte portant sur neuf défis auxquels les entreprises allaient devoir faire face en 2016. Qu’en est-il aujourd’hui ?Â
15 décembre 2016 – Comment les organisations ont-elles réussi à composer avec ces défis ? Voici où nous en sommes un an plus tard, à quelques jours de la fin de l’année 2016.Â
Mieux composer avec les commentaires en ligneÂ
Si on veut être optimiste, on peut dire que certains sites de nouvelles ont bien su composer avec les commentaires haineux et inappropriés de leur section commentaires. En effet, ceux-ci ont tout simplement choisi de retirer ces sections !Â
Mis à part le fait de carrément bannir les commentaires, il ne semble pas y avoir pour l’instant de solutions prometteuses. Outre les sites de nouvelles, les médias sociaux doivent composer aussi avec le phénomène, de même que plusieurs célébrités.
Les sites d’achats en ligne font face de leur côté à la gestion des avis de produits, dont plusieurs sont faux ou inappropriés. À cet effet, Amazon annonçait à la fin novembre qu’elle resserrerait ses règles.
Rentabiliser la musique en continuÂ
Plusieurs artistes continuent de faire connaître leur mécontentement à l’égard de la musique en continu, qui ne leur rapporte selon eux que de très faibles revenus. Pourtant, les profits ne sont pas encore au rendez-vous chez ceux qui offrent ces services. Chez Spotify, qui voit la concurrence d’Apple s’intensifier de mois en mois, on ne constate que des pertes d’un trimestre à l’autre malgré 40 millions d’abonnés. Certains investisseurs ont toutefois espoir que des profits pourraient être générés dès 2017. Â
 Composer avec les nouveaux joueurs de l’économie de partage
Nous sommes bien placés au Québec pour savoir que plusieurs nouveaux joueurs de l’économie de partage, dont les plus notables sont Uber et Airbnb, ont du mal à se faire accepter.
Notre situation n’est toutefois pas différente de celle que vivent plusieurs autres villes du monde.
Par contre, avec le temps, on semble comprendre à plusieurs endroits que le genre de modèle proposé par ces organisations est prometteur et ne disparaîtra pas.
Peu à peu, des accommodements sont consentis et des ententes sont signées avec différents acteurs.Â
Comme pour toute nouveauté, l’acceptation se fait donc lentement, mais sûrement.
Prouver la valeur ajoutée des wearables
On peut évoquer toutes sortes de données, mais une des meilleures façons de juger de la relative popularité des wearables, auquel on promettait un essor fulgurant, est de regarder autour de nous. Chez nos amis, nos collègues, dans les transports en commun, combien de gens possèdent un objet connecté qui n’est pas un cellulaire ? À moins que vous n’ayez un entourage très branché, la réponse est probablement « bien peu ».Â
Certes, les montres ou bracelets connectés ont trouvé preneurs chez certains, dont les sportifs adeptes de distance, mais il semble encore difficile de convaincre une masse de consommateurs d’acheter de tels objets, mais aussi de continuer à les utiliser.
Étendre la popularité du paiement mobile
Les solutions en termes de paiement mobile continuent de se multiplier, mais à quel point les consommateurs adhèrent-ils à cette façon de payer ?Â
De mieux en mieux connu des consommateurs, il semble toutefois que l’usage du paiement mobile stagne en Amérique du Nord.
Plusieurs raisons peuvent expliquer le phénomène: le manque de valeur ajoutée du paiement mobile par rapport au paiement sans contact par carte, la décision de certains commerçants de ne pas offrir le paiement mobile, mais aussi l’absence d’une solution dominante pouvant être utilisée peu importe le commerce et l’appareil mobile que l’on possède.