Diversité et inclusion : Comment Décathlon apporte un environnement de travail diversifié Reviewed by Kévin Deniau on . 4 mai 2023 Pour ce 9e épisode de Vecteur H, l’émission consacrée aux enjeux RH diffusée en partenariat avec Isarta, Émilie Pelletier creuse le sujet de la 4 mai 2023 Pour ce 9e épisode de Vecteur H, l’émission consacrée aux enjeux RH diffusée en partenariat avec Isarta, Émilie Pelletier creuse le sujet de la Rating: 0

Diversité et inclusion : Comment Décathlon apporte un environnement de travail diversifié

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4 mai 2023

Pour ce 9e épisode de Vecteur H, l’émission consacrée aux enjeux RH diffusée en partenariat avec Isarta, Émilie Pelletier creuse le sujet de la diversité et de l’inclusion en compagnie de Emiliano Garriz, responsable du recrutement et de l’équité, diversité et inclusion, au sein de l’enseigne de sports Décathlon Canada.

Commençons par un rappel des termes. Selon Lucie Guindon, associée adjointe, Rémunération chez Normandin Beaudry, la diversité est le portrait d’une organisation tandis que l’inclusion est l’ensemble des pratiques et politiques qui font que les membres d’une minorité se sentent traités de manière équitable par rapport au reste de leurs collègues.

Pour aborder concrètement ce thème de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI), Vecteur H s’est intéressé au cas de Décathlon Canada, l’enseigne sportive qui a ouvert son premier magasin à Brossard en 2018 et qui en compte désormais 13 à l’échelle du Canada, pour 1 000 employés. Pour en parler, Emiliano Garriz, le 7e salarié de l’entreprise au pays et désormais responsable du recrutement et de l’équité, diversité et inclusion, raconte l’envers du décors.

Diversité n’est pas synonyme d’inclusion

Pour lui, ce thème est de plus en plus populaire dans l’univers des RH pour des raisons de vieillissement de la population et de pénurie de main d’oeuvre. Les avantages à se préoccuper de cet enjeu d’EDI sont nombreux selon lui : meilleure performance économique et force d’innovation d’une organisation, taux de rétention et capital affectif de l’entreprise plus élevés, faculté à voir les problèmes de différentes façons…

Toutefois Emiliano Garriz rappelle la distinction entre diversité et inclusion :

Diversifié ne veut pas dire inclusif. On peut avoir des gens d’origine variée ou avec des différences par rapport à la majorité qui font partie de l’organisation mais qui ne sont pas intégrés. »

Chez Décathlon, ce sujet est enraciné dans la culture de la maison mère, en France, poursuit celui qui est parti d’Argentine, en 2004, pour venir s’installer au Québec. En Belgique, les équipes rencontrent chaque trimestre des entreprises différentes pour connaître leurs pratiques en la matière (Adidas pour citer le dernier exemple en date). En Italie, on a conçu une chaise roulante pour faire du ski.

Un état des lieux pour commencer

Il faut dire qu’un des piliers de Décathlon est d’avoir un impact sociétal positif. Au Canada, un comité EDI a été créé et, pour première action, a effectué un sondage interne pour dresser un état des lieux de la situation. Avec une participation de 25 %, il a permis de mesurer deux grandes questions :

  • Comment les employés perçoivent leur entreprise en termes d’EDI ?
  • Quelle est la diversité socioculturelle et ethnique au sein de Décathlon ?

Résultat ? Emiliano constate qu’il y a un intérêt pour ce sujet et que les gestionnaires sont ouverts. Parmi les points négatifs, il note une amélioration à accomplir dans la communication interne et dans la formation des gestionnaires.

Plusieurs actions ont été prises depuis. D’une part, il a été décidé de célébrer le 3 décembre prochain la journée internationale du handicap dans 4 magasins volontaires. Des réflexions ont aussi été menées pour améliorer l’accès des installations existantes et nouvelles. Aujourd’hui, Décathlon Canada compte une quinzaine de personnes en situation de handicap dans ses effectifs.

Enfin, une employée du magasin d’Halifax a créé une formation sur les pratiques non genrées, qui va être développée en français également pour une personne d’Ottawa.

Le conseil final d’Emiliano Garriz ? S’associer avec des organismes sur ce sujet afin de pouvoir bénéficier de leur expertise !


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