IA générative : 5 types de contenu que vous devriez continuer d’écrire vous-mêmes Reviewed by Philippe Jean Poirier on . Alexandra Martel, rédactrice Web (source : Facebook) 8 mai 2024 Les applications d’IA générative sont actuellement très populaires dans la communauté des créate Alexandra Martel, rédactrice Web (source : Facebook) 8 mai 2024 Les applications d’IA générative sont actuellement très populaires dans la communauté des créate Rating: 0

IA générative : 5 types de contenu que vous devriez continuer d’écrire vous-mêmes

Par

Alexandra Martel, rédactrice Web (source : Facebook)

8 mai 2024

Les applications d’IA générative sont actuellement très populaires dans la communauté des créateurs de contenu Web. La question qui obsède est de savoir comment ChatGPT peut m’aider ? Mais la réflexion inverse est toute aussi importante : quels sont les types de contenu où il est préférable de ne pas utiliser une IA générative ?

Dans un livre blanc publié plus tôt cette année sous le titre « Guide de survie à l’intelligence artificielle pour les rédacteurs·trices humain·es. », la rédactrice Web Alexandra Martel s’est justement posée la question. Et elle a trouvé 5 types de contenu où l’humain surpasse encore l’IA.

1. « Le journalisme de contenu »

Après quelques mois d’utilisation seulement, les applications d’IA générative sont devenus de redoutables moteurs de recherche capables d’expliquer les sujets les plus complexes, dans la mesure où ils sont largement documentés sur le Net. Toutefois, une information de qualité dans des secteurs pointus continue de demeurer hors de portée des applications « généralistes ». Voici une première opportunité.

Ça peut sembler complexe, dit comme ça, mais certaines entreprises font déjà du journalisme de contenu, fait valoir Alexandra Martel. La forme la plus commune est probablement l’étude de cas, qui consiste à raconter en détails la manière dont on a aidé un client à obtenir un résultat, résoudre un problème ou atteindre un objectif. »

2. Le leadership de pensée (ou « thought leadership »)

Nous vivons à l’ère de l’opinion. Les commentateurs occupent la belle part de nos médias, et les personnalités publiques qui multiplient les prises de position sur un sujet et l’autre, reçoivent toute notre attention – pour le meilleur et pour le pire – d’Elon Musk à Mathieu Bock Côté. Ce principe s’applique à plus petite échelle, dans chaque secteur d’activité.

Pour devenir un leader d’opinion dans ton marché, tu dois :

– Cultiver des idées originales et intéressantes ; 

– Être en mesure de les articuler et de les défendre ; 

– Et avoir le courage de le faire publiquement (et donc de faire face à la critique).

C’est un exercice d’audace intellectuelle et d’authenticité qui permet non seulement de se démarquer, mais aussi de contribuer de manière significative à ton domaine d’expertise. »

3. « Le contenu expérientiel »

Si le contenu « expérientiel » est assurément engageant pour un auditoire, il est peut-être le plus difficile ou le plus énergivore à créer.

Plutôt que d’être un simple réceptacle d’information, le contenu expérientiel incite l’utilisateur à interagir, participer et à jouer un rôle actif dans le processus de consommation du contenu », explique Alexandra Martel.

La piste vaut la peine d’être explorée.

4. « Le contenu collaboratif »

Le contenu « collaboratif » semble très porteur pour se distinguer contre l’IA. Rien ne peut remplacer l’interaction de deux personnes qui ont établi leur crédibilité dans leur domaine et qui mène une conversation ensemble. Pour preuve, on peut prendre la popularité des balados de longue durée, qui se présentent comme de longues conversations exploratoires, sans structure prédéfinie.

L’IA ne peut pas aller vers les gens comme tu le peux. Elle ne peut pas lier des amitiés (qu’elles soient personnelles ou professionnelles). Elle n’admire pas le charisme ou l’intellect des autres comme toi tu peux le faire, » assure Alexandra Martel.

5. Le contenu intime (ou introspectif)

La quête de sens, encore aujourd’hui, est difficile à combler en conversant avec un algorithme.

Les modèles de langage larges comme GPT peuvent nous imiter. Ils sont excellents pour faire comme si. Pour répéter, comme des perroquets un peu étranges, ce qu’un humain pourrait dire. Mais quand tu partages ta réalité dans tes contenus avec transparence et authenticité, quand tu ouvres la porte de ta maison intérieure pour révéler ce qui s’y cache, tu crées un contenu qui ne sera jamais réellement à la portée de l’IA.

Sur la base de ces suggestions, souhaitons la préservation d’une certaine création… sans assistance informatique!


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