La Semaine du Numérique de Québec: l’effet multiplicateur des regroupements
Par Raymond Morin
Pour une première année, à l’initiative de Québec Numérique, les différentes organisations impliquées dans l’industrie numérique de la Vieille Capitale et de sa région se sont regroupées lors d’une même semaine.
J’ai eu le plaisir de couvrir plusieurs des activités organisées dans le cadre de la Semaine du Numérique de la Ville de Québec, et du WAQ 2016, pour Isarta Infos.
Une nouvelle foire internationale des technologies numériques
L’activité centrale de la Semaine du Numérique à Québec est clairement l’événement annuel Web à Québec (WAQ).
Pour sa sixième édition, le WAQ a pris beaucoup d’ampleur en multipliant les activités au programme. Cette année, en plus des nombreuses conférences, l’événement intégrait également les activités de Pixel Média, le concours de jeux vidéo Pixel Challenge, et le Rendez-vous d’affaires Opportunités Digitales.
Plus d’une soixantaine de présentations, d’ateliers et conférences figuraient à la programmation, sans compter toutes les activités indépendantes organisées à plusieurs endroits, comme à l’Espace Numériqc et au Musée des Civilisations.
Il était parfois très difficile de faire un choix parmi toutes les activités.
Une participation accrue des professionnels du Web et des médias sociaux
Si le grand public et les médias se sont montrés discrets durant le WAQ, les professionnels et les entreprises étaient au rendez-vous.Â
On estime déjà que plus de 1500 jeunes et moins jeunes professionnels des nouvelles technologies, des jeux vidéo, du Web et des médias sociaux, ont convergé à Québec pour participer à l’une ou l’autre des activités de la Semaine du Numérique.
Une semaine bien remplie, qui a réuni les professionnels de tous les secteurs, où les «geeks» technos ont côtoyé des développeurs Web, les scientifiques et les chercheurs universitaires. Un événement qui a également permis aux dirigeants d’organisations et de start-ups à la recherche de nouveaux partenaires ou collaborateurs de réseauter et de faire des rencontres profitables.Â
Par moments, l’enthousiasme des participants était tellement palpable et contagieux, qu’on avait presque l’impression de se retrouver plongé dans une nouvelle foire internationale des technologies numériques.
Une ambiance qui s’est d’ailleurs confirmée tout au long de la semaine. La 6ième édition du Web à Québec aura vraiment créé un «buzz» durant toute la semaine.
Une importante délégation française, et des «keynotes» de réputation internationale
Dans le cadre des échanges culturels et commerciaux avec la France, les organisateurs de la Semaine du Numérique à Québec recevaient cette année une importante délégation de plus de 250 de scientifiques et chercheurs universitaires. De son côté, le WAQ a mis un accent plus particulier sur les «keynotes» de réputation internationale.Â
On y a entendu notamment Nicolas Chapuis au sujet de la nouvelle gouvernance et diplomatie des États à l’ère numérique, ainsi que Max Burton, le fondateur de Matter, sur les contenus interactifs.
Tandis que le lendemain, Robert Scoble a fait un malheur avec sa présentation sur les contenus mobiles, tout comme Larry Kim, qui a clôturé l’événement en parlant de publicité numérique pour clôturer l’événement.
Près d’une dizaine de présentateurs «keynotes» du Canada, des États-Unis et de la France se sont ainsi succédés durant la semaine, à travers la cinquantaine d’autres ateliers et conférences au programme, pour relever la diversité du WAQ 2016.
On y a parlé autant d’expérience utilisateur et de contenus interactifs, de «big data» et de législations numériques, que de réalité virtuelle, de réputation en ligne ou de marketing d’influence dans les médias sociaux. Il y en avait vraiment pour tous les goûts.
Un véritable «melting pot» de connaissances et d’expertises des nouvelles technologies, dont les participants auront bénéficié tout au long de la semaine.