Le Social Show #6 : Comment intégrer son infolettre à sa stratégie de contenu
16 février 2023
Déjà un 6e épisode pour le Social Show, le balado dédié à la création de contenu produit par Francis Jette en partenariat avec Isarta. Cette semaine, la spécialiste en expérience client (XC) Josiane Nantel parle de son attachement à l’infolettre comme outil de prospection et donne quelques précieux conseils pour l’intégrer dans sa stratégie de contenu.
Josiane Nantel a un parcours professionnel touche-à -tout : bac en administration, emploi en communication, diplôme en design graphique. En fin de compte, c’est la somme de ces expériences qui l’ont mis sur la piste d’une spécialisation en expérience client.
J’aime la communication, mais je ne suis pas rédactrice, dit-elle. J’adore le design, mais je ne veux pas faire des logos. En mettant bout à bout ces conclusions, j’ai découvert – en 2019 – le monde du UX, du service design, de la persuasion, et je me suis intéressé à la psychologie : qu’est-ce qui fait qu’une personne va accrocher ou abandonner une expérience client. J’ai alors pris connaissance de l’expression expérience client ou CX – qui commence à émerger de plus en plus dans la francophonie – et j’ai commencé à en creuser les sous-domaines. »
Devenue consultante dans le domaine, Josiane Nantel a elle-même développé ses propres stratégies de contenu pour acquérir de nouveaux clients. De tous les outils (balado, vidéo, live, etc.) et plateformes utilisées (Instagram, TikTok, Pinterest), rien ne lui parle plus que l’infolettre.
À la base, j’aime écrire, alors ce n’est pas difficile pour moi, dit-elle d’abord, avant d’en expliquer les vertus propres au marketing de contenu. Pour moi, l’infolettre, c’est contourner tous les caprices de l’algorithme. C’est arrêter de baser toute sa création de contenu [sur la dernière plateforme en vogue] et perdre toute sa portée si le média social décide de change ses règles d’utilisation. Si tu vends des services, [l’infolettre te permet] d’avoir la complète attention de ton client. Tu ne te retrouves pas entre un contenu de ton concurrent… et une photo de chat! »
Elle ajoute aussi :
S’il y a une chose que tout le monde consulte dans la vie, ce sont les courriels. Et bien que certains associent l’infolettre à du pourriel, compte tenu du nombre que l’on peut recevoir, je note que de plus en plus de gens font le ménage dans les infolettres qu’ils reçoivent, choisissent ce qu’ils veulent conserver et se désabonnent du reste. »
La spécialiste XC rappelle d’ailleurs l’importance, tant dans l’infolettre que sur le site Web, de prévoir des «portes de sortie» pour que les clients puissent signaler les types de contenu qui ne les intéressent pas.
Ensuite, Francis Jette mentionne que l’infolettre en elle-même – comme outil de marketing de contenu – n’est pas toujours bien comprise des entreprises.
Plusieurs personnes ont de la difficulté à comprendre la différence entre un push email – qui fait suivre des promotions – et une vraie infolettre, où tu as un sujet précis que tu abordes. L’infolettre est un contenu qui a de la valeur en soi – ça ne devrait pas être un résumé de contenus publiés sur d’autres plateformes auxquels on donne une deuxième vie dans un envoi courriel. »
Au cours de l’entrevue, Josiane Nantel a partagé sa propre démarche pour produire du contenu pertinent destinés à son infolettre. Sa stratégie peut servir d’inspiration à ceux qui se demande par où commencer.
Personnellement, je prends une approche d’empathie, avec des contenus axés sur les clients. [Mes piliers de contenu sont :] défaire des croyances, répondre aux besoins et, finalement, je veux amener les gens à réfléchir sur certains sujets. C’est mon pilier de contenu ‘bonbon’, où je me permets d’aller dans des sujets novateurs, plus près de mes passions. Ce qui me motive dans la création de contenu, c’est d’ouvrir des perspectives, changer les façons de penser. »
En toute fin d’épisode, la spécialiste XC a donné quelques repères pour guider les marketeurs dans le choix de leur outils de gestion d’infolettre – qui sont nombreux et pas toujours compatibles les uns avec les autres. Elle a alors donné ce précieux conseil :
« [Je sugggère] aux créateurs de contenu et aux solopreneurs de regarder leurs besoins présents et ne pas trop s’attarder à la vision 3-5 ans… C’est rare que les besoins soient les mêmes de l’année 1 à l’année 5. L’idée est de prendre le minimum de ce qu’on a besoin et de ne pas aller trop rapidement dans des solutions dispendieuses, en pensant que ça va legitimiser notre projet. On regarde si ça remplit nos besoins actuels et si la solution permet une flexibilité dans l’éventualité d’une croissance de 10%. »
On prends bonne note!
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