Les 3 conseils pratiques de Laurie Michel pour améliorer son bien-être numérique
Par Kévin Deniau
27 juin 2024
Laurie Michel, spécialiste de la question du bien-être numérique, aborde tous les mois des grandes questions pour préserver sa santé mentale liée à nos usages numériques, dans un balado produit en partenariat avec Isarta. Voici ses conseils issus de ses 3 derniers épisodes.
1. Limiter votre accessibilité numérique
Avec le Web, le nombre de personnes qui peuvent vous rejoindre est décuplé. Réseaux sociaux, courriels, téléphone… Comment ne pas se retrouver enseveli sous le poids de ces sollicitations multiples ?
Dans cet épisode sur l’accessibilité numérique, Laurie Michel rappelle que nous avons tous une capacité limitée en termes d’attention, d’énergie ou d’échange social.
Un message n’est pas juste un message, explique-t-elle. Il faut savoir se créer des limites pour se protéger. Vous avez le droit de ne pas répondre à tous vos messages ! »
La clé selon elle ? Tout d’abord, la priorisation. Afin de rester concentré sur ses objectifs, il convient de ne pas donner son énergie forcément à la personne qui vous a écrit en premier ou qui vous écrit le plus de messages.
Ce n’est pas parce que c’est urgent pour l’autre que ça l’est pour vous », rassure-t-elle.
Deuxième conseil : limiter la quantité de personnes qui ont accès directement à vous, afin de privilégier la qualité des échanges. Ce point amène naturellement la question des outils. L’idée ici est d’établir des règles et ne pas encourager des comportements qui pourraient se révéler intrusifs.
Par exemple, donner son numéro de cellulaire directement sur les réseaux sociaux envoie le message que tout le monde peut vous écrire par ce biais. Mieux vaut organiser ses canaux de communication de manière hiérarchisée via, par exemple, un formulaire de contact, un courriel puis un numéro.
Il est même possible de programmer des messages automatiques sur les réseaux sociaux afin d’indiquer comment il est possible de vous rejoindre.
Enfin, il faut savoir remercier poliment en cas de refus. La personne ne devrait pas se vexer car vous n’avez pas à justifier votre indisponibilité. Ce n’est pas parce que vous êtes accessible que vous ne pouvez pas dire non ! », conclut-elle.
2- Réduire les notifications
Dans cet épisode, Laurie Michel s’attaque à la question des notifications, ces petites alertes qui peuvent survenir 30 à 60 par jour sur notre écran de cellulaire.
Déjà, il faut savoir qu’elles sont très addictives car le cerveau les associe à des récompenses et libère de la dopamine à chaque fois qu’elles surviennent. Problème : les études montrent qu’elles réduisent l’attention. D’ailleurs, consulter une notification a le même effet que quand on regarde son cellulaire en termes d’attention.
La consultante parle de les réduire plutôt que de les retirer totalement.
L’absence de notifications peut en effet augmenter notre stress et la peur de manquer quelque chose, le syndrome FOMO (Fear of Missing Out). Des études ont révélé que des personnes peuvent même regarder plus souvent leur téléphone quand elles enlèvent les notifications afin d’être sûrs de ne pas passer à côté de certaines nouvelles », indique-t-elle.
Son conseil ? Faire un ménage régulièrement au sein de ses applications. Et réduire les notifications de manière graduelle, en commençant par retirer les notifications marketing et de ne garder que celles de communication avec d’autres humains.
3- Se recharger (vraiment) pendant les vacances
Dernier conseil divulgué dans l’épisode 50, et qui peut parfaitement s’appliquer prochainement durant la période estivale : la gestion des vacances.
Pour Laurie Michel, le repos est en effet autant puissant qu’indispensable et, contrairement aux idées reçues, peut être une façon d’accélérer sa vitesse de progression que de la réduire.
Comment se recharger alors pendant ses vacances ? Laurie a expérimenté trois solutions :
- la déconnexion numérique en mettant son cellulaire en mode avion et ne ne l’utilisant que pour des photos ou le GPS. Résultat ? Une sensation de calme et de sérénité.
- Arrêter de regarder l’heure : afin de vivre dans l’instant présent, en fonction de ce que son corps (et de la météo) décidait. D’autant que regarder l’heure sur son cellulaire peut inviter à la consommation numérique.
- Arrêter de penser au travail. En passant en mode « hors ligne »… et en l’indiquant clairement sur les réseaux sociaux.
De précieux conseils à appliquer pour mieux vivre avec ses outils numériques !
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