Les Québécois vont-ils plus acheter pour le Vendredi Fou et les Fêtes de fin d’année ? Reviewed by Kévin Deniau on . 13 novembre 2024 Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) a mené un coup de sonde en octobre dernier, en collaboration avec la firme ORAMA Marketing, p 13 novembre 2024 Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) a mené un coup de sonde en octobre dernier, en collaboration avec la firme ORAMA Marketing, p Rating: 0

Les Québécois vont-ils plus acheter pour le Vendredi Fou et les Fêtes de fin d’année ?

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13 novembre 2024

Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) a mené un coup de sonde en octobre dernier, en collaboration avec la firme ORAMA Marketing, pour connaître les intentions d’achat des Québécois en prévision du Vendredi fou et des Fêtes. Voici les faits saillants de l’étude.

Cela peut sembler paradoxal. D’une part, les Québécois se disent plus inquiets financièrement face à l’avenir (74 %), un chiffre en hausse significative de 9 % par rapport au sondage du mois d’août dernier.

Malgré tout, l’indice de confiance mesuré chaque mois par le CQCD poursuit sa ferme remontée depuis le début de l’année. Avec un score de 89, ce dernier revient à un niveau qui n’avait plus été vu depuis plus de deux ans.

Signal supplémentaire de cette embellie psychologique, les Québécois affichent un taux record d’intention d’achats à l’occasion du Vendredi Fou et du Cyberlundi, qui tombent cette année les 29 novembre et 2 décembre respectivement : 54 % contre à peine plus de 40 % les années précédentes.

En termes de répartition, la moitié des achats se fera principalement en ligne (53 %) et 28 % en magasin physique (le 19 % restant étant un partage entre les deux). La raison principale -et de loin- de ce choix d’Internet ? Éviter la cohue en magasin !

Les catégories d’achat privilégiées lors du Vendredi fou et du Cyberlundi sont les vêtements (74 %), l’électronique/ordinateur (63 %) et les articles de maison/décoration (61 %). À l’inverse, les catégories qui subissent une baisse dans les intentions d’achat des Québécois sont les chaussures (-5 %), les articles de sport (-7 %) et les bijoux et accessoires (-14 %).

Quelle consommation pour les Fêtes ?

À la suite de ces deux journées de rabais, s’ouvre une autre grande période importante pour les commerçants : les Fêtes de fin d’année. Cette année, 67 % des Québécois ont l’intention de faire des cadeaux (+ 6 points par rapport à l’an dernier) tandis que près de 10 % des répondants ne fêtent pas Noël ou ne font pas de cadeau à cette occasion.

Notons malgré tout que le début des achats pour les Fêtes commence tôt. Le quart des Québécois entament leurs emplettes à partir du 1er novembre et un autre dès le Vendredi Fou. Finalement, seulement 11 % des répondants s’y prennent à partir de la mi-décembre voire les 23 ou 24 décembre.

Le moment du début des achats des Fêtes est majoritairement lors du Vendredi fou (25 %), dès le 1er novembre (24 %) ou à partir du 1er décembre (21 %).

En moyenne, les ménages québécois qui envisagent de faire des achats pour les Fêtes prévoient de dépenser 1 096 $ cette année, soit 6 $ de plus que l’an dernier.

Dans le détail, le plus gros montant est réservé aux cadeaux (318 $), suivi par la nourriture (178 $) et les boissons et l’alcool (102 $). Le reste du montant est divisé entre les cartes-cadeaux, les vêtements et la décoration.

Finalement, 61 % des Québécois ont l’intention de profiter des soldes de l’Après-Noël, une augmentation de 5 % par rapport à 2023.

Encore une fois, les données de ce Baromètre permettent de prendre le pouls sur les intentions des consommateurs et de mieux comprendre ce qui motive celles-ci. Il est intéressant de constater que les Québécois seront davantage à l’affût des soldes, sans toutefois diminuer le montant qu’ils prévoient dépenser en prévision des Fêtes. Il s’agit d’un bon indice pour nos commerçants », déclare Damien Silès, directeur général du CQCD.


Méthodologie :

Pour établir ces résultats, 1 036 Québécois de 18 ans et plus ont été interrogés en français et en anglais par Internet du 7 au 16 octobre dernier. Étant donné le caractère non probabiliste de l’échantillon, le calcul de la marge d’erreur ne s’applique pas.




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